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Professionnalisme journalistique : Quand informer, c’est défendre la nation

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Le professionnalisme du journaliste s’incline toujours devant un principe supérieur : la survie de sa nation. Être journaliste, c’est servir la vérité, mais c’est aussi savoir reconnaître les moments où cette vérité doit se conjuguer avec la responsabilité collective. Lorsqu’un pays est menacé, le rôle du donneur d’information dépasse la simple transmission des faits : il devient un acteur de stabilité, un pilier de la cohésion sociale.

Le manque de professionnalisme ou la mauvaise interprétation de ce rôle peut conduire à des catastrophes sociales et morales. Le journalisme ne s’exerce pleinement que dans un environnement sécurisé, où la liberté d’expression rime avec le sens du devoir. Dans ce contexte, la presse éclaire les consciences, oriente les décisions et contribue à la résolution des problèmes fondamentaux de la société.

Mais lorsque le pays est attaqué — de l’extérieur ou de l’intérieur —, le journalisme prend une dimension patriotique. Il devient un rempart contre les influences déstabilisatrices, un contrepoids aux campagnes de désinformation. Son professionnalisme se traduit alors par un traitement responsable de l’information, tourné vers l’apaisement, la mobilisation nationale et la défense des valeurs communes.

Dans de telles circonstances, le journaliste n’abandonne pas la vérité : il la met au service de la nation. Il ne sert pas nécessairement les autorités, mais il sert le pays tout entier, en veillant à ce que la plume ne devienne pas une arme contre son propre peuple.

L’histoire nous rappelle que franchir cette ligne peut être lourd de conséquences. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une dizaine de journalistes français furent exécutés pour trahison, accusés d’avoir servi la propagande de l’occupant nazi. Le journalisme, dans ce contexte, ne pouvait se concevoir sans appartenance, sans loyauté envers la patrie.

Le professionnalisme journalistique, c’est donc plus qu’un savoir-faire : c’est une conscience. Celle de travailler pour une communauté, d’éveiller les esprits sans briser le lien national. En temps de guerre comme en temps de paix, la mission du journaliste reste la même : éclairer, rassembler, et protéger la liberté — celle de la presse, mais surtout celle de la nation.

Par Zoumana Nayté 

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