Honorable Karim Keïta: « nous devons mieux communiquer sur nos succès militaires »
Faces informations tendancieuses, à la manipulation des faits sur le terrain et aux allégations malveillantes portées contre les forces armées et de sécurité, le président de la Commission défense de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Keïta sort de ses gongs. Lors des débats ce lundi 23 avril sur la déclaration de politique générale, il a fortement protesté contre la désinformation systématique de certains médias et également contre les accusations portées à tort contre les FAMAs qui sur le terrain portent secours et assistance quotidiennement aux forces onusiennes. Aussi, il demande au gouvernement d’exiger des partenaires le recoupement des informations sur notre pays avant diffusion et de mieux communiquer sur les succès militaires et sécurisais de nos hommes. Nous vous proposons quelques extraits de l’intervention de l’Honorable Karim Keïta lors des débats sur la déclaration de politique générale du PM :
« Nous sommes aujourd’hui à un tournant décisif de l’histoire de nos forces armées et de sécurité en effet la lutte contre le terrorisme semble être dans une bonne dynamique.
En effet, ce virus, auquel nous faisons face, se circonscrit d’abord, puis on l’atténue et en même temps on en soigne les germes.
Par conséquent, nos forces armées et de sécurité doivent dorénavant mettre l’accent sur une meilleure coordination du renseignement, et ce pour produire de fines analyses et une meilleure prospective de l’environnement sécuritaire…
Lors de l’intervention « SERVAL », nous n’avions peut-être pas regardé de plus près le reflux vers le Centre et le Sud du Mali de population qui fuyaient les zones précédemment occupées par les djihadistes…
Vous avez évoqué les bonnes relations avec nos partenaires bilatéraux ou multilatéraux. À cet effet, je tiens à rendre hommage à la France, à l’Algérie, mais surtout à l’ONU qui paye un lourd tribut.
Nous estimons que la communication qui traite des forces armées maliennes, de la défense nationale et de la sécurité sur l’ensemble du territoire antinational est et doit rester du ressort exclusif du gouvernement malien.
Nos partenaires doivent se référer au gouvernement malien avant toute communication extérieure sous quelque forme que ce soit.
Cette règle de la subsidiarité de la communication des partenaires bilatéraux et multilatéraux du Gouvernement malien doit s’appliquer à tous les types de communication, y compris l’envoi de messages de type SMS.
Monsieur le Premier ministre,
Nous devons mieux communiquer sur nos succès militaires ainsi que nos améliorations sécuritaires ».
Certains médias omettent volontairement, pour orienter l’opinion et nous cantonner à une armée d’exactions, les avancées remarquables de nos forces de défense et de sécurité.
Le processus de discussions tenu en Algérie et ayant abouti à la signature de l’accord de paix à Bamako à révéler au monde le talent juridique de certains groupes armés.
Nous connaissons mieux aujourd’hui les mains invisibles derrière certains textes juridiquement bien argumentés, notamment certaines ONG dont je tairais les noms.
Les uns et les autres se partageant les tâches de rédactions, de corrections de documents et de lobbying à l’internationale.
En effet si les armes se sont tues, certains esprits restés figés dans un processus de dislocation nous commandent de rester alertes.
« Monsieur le Premier ministre,
certains vous surnomment “le tigre” ; cela me fait penser à un illustre homme d’état français que l’on surnommait également “le tigre”, Georges Clemenceau ! ».
« -il fut ministre de l’Intérieur, vous fûtes directeur de la S.E.
-il fut ministre de la guerre, vous fûtes MDAC.
-il fut président du conseil, vous êtes Premier ministre ».
«…après la victoire des alliés (..), il fut surnommé le père de la victoire ! »
« Si depuis 2015, le PR (Président de la République) est le père de la paix, je vous souhaite Monsieur le Premier ministre de devenir le père de la victoire sur le terrorisme ! »