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ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE, FONDAMENTAL ET DE L’ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE ET SPÉCIALE PUBLICS : LES SYNDICATS OBSERVENT UNE GRÈVE DE 5 JOURS

Le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (SYPESCO), le Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB), le Syndicat national des enseignants du secondaire de l’Etat et des collectivités (SYNESEC), le Syndicat libre et démocratique de l’enseignement fondamental (SYLDEF), le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (SYNEFCT), le Syndicat national de l’éducation et de la culture (SNEC), la Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire (COSES) et la Fédération nationale de l’éducation, des sports, arts, de la recherche et de la culture (FENAREC) sont les 8 syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016.

Ce regroupement observe, depuis hier, une grève de 120 heures, soit 5 jours, avec rétention des notes du 1er trimestre. Ce débrayage intervient suite à un préavis de grève déposé le 21 décembre dernier sur la table du ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions. Les syndicalistes exigent la satisfaction de 10 points de revendication. Il s’agit de l’octroi d’une prime de documentation, de logement, l’adoption immédiate du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale en conseil des ministres.

La finalisation du processus de régularisation administrative et financière des enseignants sortant de l’Ecole normale supérieure de Bamako (ENSUP-nouvelle formule), au même titre que ceux de l’Ecole nationale des ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT), de l’l’Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée de Katibougou (IPR-IFRA), de l’École normale d’enseignement technique et professionnel (ENETP) et du Conservatoire « Balla Fasséké » y figure aussi.

Les grévistes exigent également l’application effective et immédiate du décret N°2016-000/P-RM du 15 janvier 2016 fixant les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de déplacement et de mission, la relecture immédiate du décret N°529/P-RM du 21 juin 2013 portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3, l’organisation sans délai de l’élection professionnelle du secteur de l’éducation et la création des organes prévus par le décret N°2018-0067 P-RM du 26 janvier 2018 fixant les modalités d’application du statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.

Il y a aussi l’annulation des décrets N°2018-0800/P-RM du 19 octobre 2018 fixant les attributions spécifiques des membres du gouvernement et N°2018-0801/P-RM du 19 octobre 2018 portant répartition des services publics entre la Primature et les départements ministériels, l’intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant en classe et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat.

Dans un autre préavis de grève adressé le 3 janvier passé au ministre en charge du Travail, les 8 syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016, bien que disposés à poursuivre le dialogue, se réservent le droit d’observer une autre grève de 240 heures avec rétention des notes à compter du 21 janvier prochain si les revendications ne sont pas satisfaites.
Nous avons rencontré au siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), le secrétaire général du SNEB, Amadou Coulibaly. Il a précisé que les grévistes ont rencontré le gouvernement jeudi dernier. Mais les négociations n’ont pu se faire, faute de l’arrêté convoquant la conciliation, conformément à la loi 87-47 de 1987. «Si nous ne sommes pas satisfaits, nous allons déclencher une autre grève de 240 heures. Ensuite, nous allons évaluer les deux grèves et informer la presse au besoin», a annoncé Amadou Coulibaly.

Une équipe d’enseignants, composée du secrétaire général du (SYPESCO) Adama Fomba, a sillonné ce lundi quelques établissements scolaires pour constater que la grève est bien suivie.
SIDI Y WAGUÉ
L’Essor

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