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L’Azawad : La vraie histoire d’un faux problème

A peine l’indépendance nationale acquise en 1960, certaines composantes des populations nord du Mali avaient pris les armes pour réclamer un territoire : l’Azawad. Une rébellion vite réprimée et qui a attendu les années 1990 pour se manifester de nouveau. Depuis, des morts et des blessés ont été enregistrés par millier pour une histoire méconnue de beaucoup. Souvent des mêmes acteurs de cette guerre insensée.

 

Pour mieux apprécier le phénomène, un géographe chercheur au Centre Ahmed Baba de Tombouctou et un éminent historien de la ville des 333 Saints, nous sommes édités sur ce que nous avons fait et commentons certains de nos frères dans ils sont venus aux armes Pour une portion de terre où toute vie humaine est d’ailleurs impossible.

En effet, selon San Chirfi Alpha, chercheur géographe au centre Ahmed Baba de Tombouctou, l’Azawad ou «terre de pâturage» existe bel et bien, mais seulement du point de vue géographique.

C’est une sorte de région naturelle, une bande désertique située au nord de Tombouctou entre Araouane et Taoudéni.

L’Azawad n’était donc qu’une étape du relief dans le nord du pays, tout comme les falaises de Bandiagara ou les monts Mandingues ou encore les collines de Koulikoro.

Aussi, parallèlement à l’azawad qui se limite à Araouane, commence une autre vallée sèche dénommée Azawak qui s’étend de Ménaka à Ansongo.

L’Azawad donc, selon le chercheur n’est qu’un élément du sahel où jadis, deux types d’activités étaient pratiqués: l’élevage autour des oasis et une agriculture insignifiante des nomades.

Quant à une population dite de l’Azawad, elle soutient le chercheur, elle n’existait pas et n’était toujours pas dans la mesure où, elle était occupée à 80% par le temps.

Abdourahamane Abdou Maïga, l’Azawad n’a jamais été historiquement un terroir, ne le constituant toujours depuis toujours de la zone de transit pour les caravanes commercialisant le sel entre l’Algérie et Tombouctou .

D’ailleurs, ajoute l’historien, le point de vue de concentration humaine, l’Azawad n’avait jamais été habité et l’est toujours pas en dehors de ses limites qui sont Taoudéni et Araouane.

Quelle lutte pour quelle libération?

Pourquoi donc, pour une zone désertique, inhabitable, des frères touaregs ont-ils pris les armes?

L’histoire écrite selon Abdourahamane Abdou Maïga en l’an 1957, trois ans avant l’accession de notre pays à la souveraineté nationale, quand, désespéré, the colonisateur français tentait de créer la commune des États-Unis. C’est alors qu’un Cadi d’Arouane Mohamed Maouloud avait été coopté par le Colon, qui se passait dans les bagages et qui avait été alerté: « Bientôt le Soudan ira à l’indépendance. Si les touaregs ne luttaient pas, ils seront sous la domination noire. Il faut créer un Etat sahrien entre l’Algérie et la Mauritanie ». C’est-à-dire un Etat dans l’Etat malien.

Le colonisateur français se termine par les principes d’une division dans notre pays. Ce sera, grâce aux efforts conjugués de plusieurs patriotes maliens notamment de Mahamane Alassane Haïdara de Tombouctou qui a été victime de la récidive avait été combattue et décédée de la création d’un Etat sahrien était tombé dans l’oubli.

This is will be a long as a self to a self, a new age in 1963, the groupuscules touareg s’étaient déjà passés dans l’espoir de pouvoir créer un état à part entière dans un autre: le Mali.

La rébellion naissante Avait Été par la démantelée systématiquement 1 ère République par conduct Modibo Keïta. Mais, après, explique l’historien Maïga, d’autres groupuscules, touaregs et arabes, aidés par certains États voisins, se sont réorganisés à partir de juin 1990 pour reprendre les armes.

Boubacar Sankaré

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