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Pomme de terre: Les vendeurs se frottent les mains

Meguetan Infos

Un tubercule très prisé par la population, la pomme de terre inonde les marchés de Bamako et Kati ces temps-ci, et cela au bonheur des commerçants aussi des consommateurs.

Provenant généralement de Kati et de la région de Sikasso, la pomme de terre est cultivée au Mali depuis très longtemps. La récole est faite généralement durant le premier trimestre de l’année. Ce tubercule peut s’assaisonner de mille manières et fait le régal dans les ménages.

En ce moment, plusieurs variétés de pomme de terre remplissent le panier de la ménagère, des plus grosses aux plus petites et les prix varient selon les qualités. Le kilogramme est cédé entre 25 F CFA jusqu’à 150 FCFA.

Les mercredis et samedis soirs, les Sotramas remplis de pomme de terre sont déchargés au grand marché de Kati. Ces chargements proviennent généralement de Diago, Dioila, Nèguèla, Kambila, Doubabougou et environs. Des tas de panier de pomme de terre sont déchargés et les grossistes commencent le marchandage.

Bayni Coulibaly est trader de pomme de terre depuis environ 20 ans. Du milieu de ses paniers, elle nous explique qu’ici chacun cherche à se servir en premier pour avoir les meilleurs choix. « Je n’ai aucun problème pour me ravitailler car je suis dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Et quand la saison arrive, il me suffit d’appeler des producteurs pour passer ma commande. Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu de problème entre nous ».

Aux dires de plusieurs vendeurs, cette année, la récolte a été bonne et le marché est bien fourni.

Bien que les commerçants se frottent les mains, ils déplorent cependant des difficultés liées à la conservation de la pomme de terre. A cause de l’excès d’engrais dans les produits, la conservation de ce tubercule comme plusieurs autres devient difficile. Le seul moyen de conservation pour ces vendeurs est d’étaler les pommes de terre à l’aire libre. Mariam Coulibaly, vendeuse, affirme qu’au bout d’une semaine seulement, les pommes de terre commencent à pourrir, et si la marchandise n’est pas écoulée à temps, cela engendre une perte. Elle ajoute aussi que les clientes qui achètent se plaignent également de ce problème.

Zeïnabou Fofana

Source: Mali Tribune

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