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29ème session ordinaire du comité de suivi de l’accord ; La question de l’inclusivité de l’organe revient encore à l’ordre du jour

La 29ème session ordinaire du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali (Csa) s’est tenue hier, lundi 12 novembre 2018, au Cres de Badalabougou. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour dont l’évaluation de mesures prises par les parties signataires pour favoriser le règlement global et définitif de la question de « l’inclusivité ».

Ladite session tenue en présence des parties signataires à l’accord avait plusieurs points à son ordre du jour. Ces points sont entre autres : l’Adoption du relevé de conclusions de la 28ème session du CSA; les résultats des actions visant à parachever la réalisation des mesures inscrites dans le 1er volet de la mise en œuvre de la feuille de route du 22 mars 2018, d’une part, et mesures prises en relation avec la concrétisation du 2ème volet de la feuille de route : point de situation présenté par le Gouvernement du Mali, au nom des trois parties signataires; l’Evaluation de mesures prises par les parties signataires pour favoriser le règlement global et définitif de la question de « l’inclusivité » : présentations par la CMA et la Plateforme ainsi le gouvernement au titre de son accompagnement des initiatives engagées ; la présentation des rapports des sous-comités thématiques et la présentation du deuxième rapport de l’observateur indépendant.

On croyait que la question de l’inclusivité du CSA était résolue depuis belle lurette mais que non, elle revient encore sur la table. Pour rappel, les responsables de la Coordination regroupant six mouvements dénommée Compis 15 étaient face à la presse le samedi 19 décembre 2015 pour attirer l’attention de la médiation internationale et du gouvernement malien sur la nécessité de rendre le Csa inclusif.

D’autres mouvements emboiteront le même pas. En outre, lors de la 23ème session ordinaire du CSA tenue le mardi 16 janvier 2018, le collectif des femmes leaders demandait leur intégration dans les instances du CSA. « Nous avons demandé la recomposition du CSA et des ses sous-comités en vu de les rendre conforme aux dispositions de la loi de 2015 », a déclaré Fatima Maïga, présidente du Collectif des femmes leaders. « Il n’y a pratiquement pas de femme dans les organes décisionnels du CSA », a-t-elle déploré. Or selon elle, les femmes peuvent contribuer à faire avancer le processus de paix au Mali.

Aguibou Sogodogo

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