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PARC SOLAIRE À VOCATION RÉGIONALE AU MALI: LE SYSTÈME EEEOA LANCE L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ

Le système d’Échanges d’énergies électriques Ouest Africain (EEEOA), en partenariat avec le ministère de l’Energie et de l’eau, à travers l’Agence des Énergies Renouvelables (AER) et la Société Énergie du Mali (EDM SA), a organisé, le mardi 12 mars 2019, à l’hôtel Sheraton de Bamako, l’atelier de lancement de l’étude de faisabilité du Projet Parc solaire à vocation régionale du Mali relatif à l’installation des centrales solaires photovoltaïques de 150 MWc, dans deux pays de la CEDEAO (le Mali et le Burkina Faso).
La cérémonie d’ouverture des travaux de 2 jours était présidée par Moussa CISSE, Secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’eau. C’était en présence de la Directrice nationale de l’Energie, Mme THERA Aminata FOFANA ; des représentants du Système EEOA et de l’AER.
En vue de diminuer le coût de production et en vue de l’augmentation de l’offre énergétique et du respect des aspects environnementaux, le Gouvernement du Mali a décidé d’améliorer le mix énergétique par la mise en œuvre d’un programme de transition énergétique qui accorde la priorité aux énergies renouvelables, plus particulièrement l’énergie solaire.
En effet, le Mali dispose d’un énorme potentiel solaire et possède aussi une longue expérience dans les technologies solaires. En témoigne la création du Laboratoire d’Energie solaire en 1964.
Par ailleurs, depuis 1984, le Mali, membre fondateur avec les pays de la CEAO (Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest) abrite le siège du Centre régional de l’énergie solaire (CRES).
Selon le Secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’eau, la réalisation du Projet Parc solaire à vocation régionale relatif à l’installation des centrales solaires photovoltaïques de 150 MWc, contribuera au renforcement des capacités de production d’énergie électrique à partir des ressources d’énergies renouvelables.
« La valorisation à terme de ce potentiel solaire permettra non seulement de réduire de façon substantielle la dépendance du pays en hydrocarbure tout en protégeant son environnement, conformément aux engagements de COP 21 à Paris, mais aussi à améliorer l’offre en énergie électrique », a-t-il soutenu.
En outre, souligne-t-il, au niveau international, on constate une amélioration de l’offre des solutions techniques pour l’exploitation de l’énergie solaire, tant par la tendance à la baisse des coûts des équipements que par sa diversification. Toute chose qui a conduit EDM-SA à s’orienter de plus en plus vers le système hybride (diesel-solaire) principalement dans ses centres isolés en vue de minimiser les coûts de production par la substitution d’une partie des combustibles fossiles par l’énergie solaire, a-t-il témoigné.
Ainsi, indique-t-il, les infrastructures hybrides (solaire-diesel) de EDM SA des centres de Koro, Nara Ouelessebougou, Bankass, Tominian, Diéma, Ansongo et Siby constituent une parfaite illustration de cette vision.
Pour lui, EDM-SA est un acteur majeur dans le processus de développement et l’émergence de notre pays. En effet, est convaincu M. CISSE, sa mission d’assurer la continuité du service public de l’électricité ne sera réalisable de manière confortable qu’à travers des mesures de mise en œuvre d’orientations stratégiques, privilégiant les sources d’énergie renouvelable à moindre coût et le développement des interconnexions par rapport aux énergies fossiles.
Le secrétaire général a saisi cette occasion pour remercier le système d’Échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA) qui a à son actif d’autres réalisations dans notre pays, notamment les projets d’interconnexion des réseaux électriques de la Guinée et du Mali, (Ghana-Mali via Burkina Faso).
Les travaux qui se sont déroulés en atelier se sont poursuivis, hier mercredi 13 mars, entre les experts étrangers et maliens.
Par Sékou CAMARA
Source: info-matin

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