Crise d’hydrocarbure au Mali : L’expression de la leçon de résistance au monde

Le peuple malien a franchi les difficultés les plus éprouvantes de son histoire récente, de 2020 à nos jours. Nous parlons ici des épreuves de l’embargo, considérées par beaucoup comme l’une des plus grandes trahisons de l’humanité envers un peuple qui ne réclamait que son droit légitime à l’indépendance et à la souveraineté universelle.

Grâce à son courage endémique, sa détermination à ne jamais fléchir et sa fierté ancestrale, le peuple malien a surmonté ces obstacles et a démontré à l’opinion internationale sa capacité exceptionnelle de résilience, de dignité et de résistance face à toutes les formes de soumission. Ce qui devait abattre le Mali a, au contraire, révélé la profondeur de sa force morale et la solidité de son unité, en ajouté la crise d’électricité

Si cet embargo inhumain de sept mois n’a pas réussi à réduire le peuple malien, la crise d’hydrocarbures actuelle, elle, ne saurait l’ébranler. Comme l’a si bien dit le rappeur Aka Missin, « cette crise imposée est trop petite pour la capacité viscérale du Malien ». En effet, le peuple malien détient en lui toutes les ressources sociales, culturelles et éducatives pour faire face à une crise savamment orchestrée, dans le but de semer la division entre la population et ses dirigeants, au profit d’intérêts impérialistes déjà discrédités par l’Histoire.

Ces mêmes entités impérialistes, dont l’influence a été rejetée et réexpédiée hors du territoire, portent désormais le poids de leur propre honte, celle d’avoir sous-estimé la dignité d’un peuple souverain.

Les instructions données par les plus hautes autorités du pays sont suivies par le peuple, tant qu’elles vont dans le sens de la défense de la souveraineté nationale et du respect des engagements pris pour la patrie. Il est aujourd’hui devenu presque un acte de fierté de se tenir en file devant les stations-service, de partager la chaleur étouffante, de dormir à même le sol et d’échanger des numéros de téléphone pour tisser des liens d’amitié.

Ce qui, ailleurs, serait perçu comme une contrainte, devient ici un espace de solidarité et de fraternité. Les mots parfois durs échangés sous la pression ne sont que les reflets de la fatigue et du stress, mais jamais une rupture du lien social. Au contraire, cette situation a créé un nouvel espace de socialisation où la jeunesse, notamment, comprend que malgré les difficultés, la fibre patriotique se renforce jour après jour.

« Cette difficulté passagère ne doit pas nous diviser ; au contraire, elle doit nous unir pour montrer à l’ennemi que nous sommes solidaires », confiait un jeune sur sa moto. Un autre ajoutait avec conviction : « Les autorités maliennes ont refusé l’esclavage, et on brûle nos citernes pour que nous nous révoltions contre nos dirigeants. Mais nous ne le ferons pas, parce que nous aimons notre pays. »

Ces paroles résument l’état d’esprit du Mali d’aujourd’hui : lucide, déterminé et fier.

Il devient donc impérieux de renforcer les acquis, de multiplier et diversifier les stratégies de contournement des manœuvres de déstabilisation, afin d’apporter un véritable souffle de soulagement au peuple. Car la population malienne, fière et courageuse, est prête au sacrifice pour défendre la nation et préserver son honneur.

Le Mali ne cédera pas. Il restera debout, digne et uni. Parce que ce pays n’est pas seulement une terre d’histoire, c’est avant tout une nation de cœur, de foi et de courage.

La Rédaction.