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SAHEL- MALI : Comment MACRON a chassé la France des cœurs et des territoires

Meguetan Infos

L’arrivée d’Emmanuel Macron avait suscité de l’espoir en Afrique et au sahel. Jeune, intelligent et presque innocent, il était l’homme de la rupture aux yeux de beaucoup d’africains. Malheureusement, il était écrit que c’est par lui que le peu de crédit et le peu d’emprise qu’avait la France au sahel et en Afrique s’envolera.

Une terrible méprise sur le Mali, sur le Sahel, sur l’espace CEDEAO : c’est ce qui explique les enfantillages et le bluff d’Emmanuel Macron. Ceci est la résultante de trois choses ; 1- les services français mentent aux dirigeants politiques et font leur propre business au sahel avec des groupes armés qui se prêtent au vol, pillage, meurtre, trafic de drogue, rapine et affaiblissement des armées nationales. 2- les services et les dirigeants politiques mentent aux français pour sauver la réélection de quelqu’un. 3- ceux qu’ils ont tous deux choisi comme guide dans le sahel mentent aux deux premiers et les induisent tous en erreur.

En dehors de cela qu’on peut qualifier d’enfantillage, il se peut et c’est très grave que Emmanuel Macron, ses services et ses complices dans le terrorisme au Sahel mentent tous aux européens, aux américains, au monde et surtout aux électeurs français. Les propos si facilement sortis de sa bouche pour parler de l’installation d’un islam radical au Mali et de l’éventuel retrait de son soutien à la lutte contre le terrorisme, ne peuvent révéler que d’une extrême naïveté ou d’une incorrigible malhonnêteté.

Pour rafraîchir la mémoire de tous les français et de tous ceux qui ont choisi d’être injustes sur le Sahel, c’est Nicholas Sarkozy, sur la base de mensonges éhontés qui le rattrapent aujourd’hui, qui a attaqué la Lybie, assassiné son président, détruit son territoire, armé les terroristes sur son sol et fait envahir le Mali par une horde de mercenaires venu grossir le MNLA de fabrication française. Tout ça porté par une propagande sans précédent de RFI, France 24 et des médias français qui ont choisi de se mettre au service du mensonge d‘Etat pour pouvoir survivre et payer leurs salariés.

Avant ce jour, le Mali et le sahel vivaient en paix, leurs armées maintenaient la sécurité à l’aune des menaces présentes, il n’y avait ni déplacés, ni refugiés. Après il y a dix ans la France débarquait, officiellement, « pour contrer les terroristes qui se dirigeaient vers Bamako », mais réellement pour venir en aide au MNLA, mouvement armé de plaisantins, sérieusement malmenés par les hordes de mercenaires que la France leur a fait amener sur le pays Songhay. « Contrer les terroristes. … » revenait à désarmer la résistante jeunesse songhay de Gao, à bloquer l’armée nationale aux portes de l’Adrar, à envoyer argent véhicules et armes pour remettre le MNLA en selle et à lui confier la région de Kidal. L’espérance suscitée par l’intervention française a vite viré de l’immense espérance au plus noir sentiment de trahison. Il fallait donc pour les patriotes maliens de travailler sans relâche au double plan civil et militaire pour sauver la patrie.

Des français avisés, des patriotes maliens, des africains et des citoyens du monde épris de justice et de paix avaient averti, rien à faire. L’Etat français a choisi d’offrir une virginité aux terroriste du MNLA, d’Ansar Eddine en faisant changer de nom à leurs organisations criminelles, en les armant et en leur offrant un blanc-seing sur ses médias complaisants, jetant la poudre aux yeux de la Communauté Internationale dans le seul but d’empêcher la justice qui mettra en lumière l’implication de la France dans les crimes contre l’humanité commis sur les populations du nord du Mali. Les précipitations françaises à mette en application l’Accord d’Alger avec toutes ses bévues et contre la volonté du DNI résulte de cette peur de voir la vérité triompher comme au Rwanda et de voir la France confrontée à ses crimes. Les groupes armés complice de cette forfaiture française ne représente ni toute la région de Kidal, ni tous les Touareg, encore moins les populations du Nord.

La dernière erreur française qui consistait à traduire notre pays devant le Conseil de sécurité de l’ONU, a plus discrédité Emmanuel Macron que le Mali. La CEDEAO ne suivra jamais le colonisateur dans son jeu criminel. Notre pays a choisi de prendre son destin en main. Aucun de ses enfants ne se hasarderait à aller dans le sens de la trahison française et si c’est le cas, il ne réussira pas.

Aujourd’hui grâce au travail des patriotes, beaucoup de pays amis arrivent chez nous pour nous aider à nous débarrasser sans hypocrisie du terrorisme, de la guerre destructrice et du recul démocratique qui nous sont imposés, par la France et ses groupes armés. Il est clair que dans cette lutte de notre peuple, le distinguo est fait entre la fraternité irréversible qui nous lie au peuple français et la forfaiture de gouvernements et de services aveuglés par des intérêts criminels.

Abdoul Latif

Source: Lettre du Mali

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