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Les coups d’état et les transitions au Mali, conséquences du “syndrome de la mauvaise gouvernance”.

Nous sommes des démocrates oui, pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, mais est -ce que, devrions- nous être atteints par le “Syndrome de la mauvaise gouvernance” pour faire souffrir celui qui nous donne ce “pouvoir”?

Tant qu’il y aura tant de mauvaises gouvernances qui amèneront la descente du peuple malien et le Mali dans le tréfonds, il y aura toujours des soulèvements populaires suivis de coups d’État, ou faire démissionner, peu importe le nom, pour le bien de tous, peuple et nation. En tout état de cause, le Président qu’il soit démocratiquement élu, ou faussement démocratiquement élu, lui et son régime politique quitteront le pouvoir, en cas de mauvaise gouvernance.

Avant de continuer, la grande question, si et seulement si cet homme machiavélique qui était au pouvoir tout de suite au Mali, s’il n’avait pas démissionné, quel serait le sort des maliens et du Mali aujourd’hui?

En propositions afin de mettre fin à ces coups d’Etat sauveurs du peuple et de la nation, dans le cas du Mali, il faut des mesures suivantes, après cette transition :

– Élire un Président de la république qui incarne la rupture totale pour un changement radical;

– Faire de la bonne gouvernance dans tous les domaines et secteurs.

Si et seulement si ces deux conditions – mesures ne sont pas remplies, après cette transition, il y aura toujours des soulèvements populaires suivis de coup d’État, parce que aucune armée dans le monde ne laissera son peuple et sa nation dans le tréfonds.

Que les maliens sortent des soutiens aveugles, personnels, claniques et politiques, et de s’inscrivent pour le Mali, sinon après la transition si un malien qui incarne la ” rupture totale pour un changement radical” ne vient pas au pouvoir, il y aura une autre mauvaise gouvernance, suivi de soulèvement populaire, puis un autre coup d’Etat et une autre transition.

En ces politiciens, la mauvaise gouvernance est devenue comme un réflexe inné, de ces cadres déjà vus, et sont tous atteints pratiquement, d’un syndome appelé par nous, le “Syndrome de la mauvaise gouvernance”.

Le choix d’homme hors de ce très mauvais système (de 1991 à nos jours), qu’il soit vieux, jeunes, hommes ou femmes, incarnera le changement, la bonne gouvernance, donnera de l’espoir au peuple, et il sera porteur de bonne gouvernance.

Pour ce faire, nous lançons un appel au peuple malien, aux braves autorités de la transition de travailler pour que le peuple malien ait de l’espoir d’un changement radical pour une rupture totale, pour la bonne gouvernance au Mali afin d’obtenir la prospérité des maliens et le développement du Mali, jusqu’à la fin des temps.

Nous devons comprendre que si ces hommes qui se disent démocrates et politiques avaient travaillé sérieusement, les maliens et le Mali ne seraient pas à ces stades dramatiques et catastrophiques aujourd’hui.

Le peuple malien et la nation malienne sont trop en retard sur les autres, en Afrique et ailleurs dans le monde.

Vive la transition.

Que les maliens aient pitié du Mali.

Que le Tout Puissant Allah bénisse et protège les maliens et le Mali.

Dr Fatogoma TOGOLA, pharmacien et opinioniste

Source: Le Matinal

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