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Manifestation contre barkhane au Mali : Malick Diaw rappelle Ben l’écervelé et ses ouailles à l’ordre

Au moment où les autorités de la transition tentent d’apporter une réponse à l’insécurité avec ses partenaires, certains citoyens membres du Conseil national de transition (CNT) jouent en solo au nom d’un nationalisme mal placé pour réclamer le départ des forces étrangères. Face à ce désordre ambiant entretenu depuis par un certain Ben le cerveau, le président du CNT a décidé, à travers un communiqué en date 16 janvier 2020, d’appeler le récalcitrant et ses complices à l’ordre.

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Etre membre du CNT et demander le départ des forces françaises est le comble de l’incohérence. Une vraie utopie qui ne prospère avec les autorités de la transition qui ont, dès le 18 août 2020, réaffirmé leur attachement au respect des engagements internationaux.

Le colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition faisant office d’organe législatif, a publié un communiqué où il relève avec regret de récentes déclarations contre la présence française émanant, selon lui, des mouvements auxquels appartiennent des membres du CNT. « Ces déclarations n’engagent que leurs auteurs », dit-il. Il réaffirme son soutien et la disponibilité du CNT à l’endroit de tous les partenaires qui œuvrent pour côté le Mali dans la lutte antiterroriste.

Cette démarche de Malick Diaw s’inscrit en droite ligne de la toute première déclaration des militaires après la démission de l’ancien président de la République le 18 août 2020. En effet, le Comité national pour le salut du peuple (Cnsp) s’est engagé à respecter les accords internationaux, notamment avec la force française Barkhane et la mission de l’ONU au Mali (Minusma) qui «demeurent nos partenaires», a assuré le colonel Ismaël Wagué, actuel ministre de la Réconciliation et ancien porte-parole de la junte.

L’émergence de sentiments anti-français, associée à des pertes françaises et aux revers infligés par les djihadistes aux armées nationales avait poussé le président français, Emmanuel Macron, à réunir les dirigeants du Sahel en janvier 2020 dans le Sud-Ouest de la France pour resserrer les rangs. Certes, de plus en plus, des Maliens s’interrogent sur la présence de l’armée française au Mali après huit ans d’intervention militaire, la pertinence de cet engagement est plus que jamais est nécessaire pour qui connait la capacité opérationnelle de l’armée malienne. Donc réclamer le départ des forces françaises du Mali relève de l’ignorance.

N.D

Source: L’Alerte

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