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Départ de la MINUSMA: L’inquiétude des travailleurs civils.

Meguetan INFOS

Depuis la tribune des Nations lors de la Session du 30 juin 2023, il a été déclaré officiellement la fin du mandat de la MINUSMA au Mali. Un plan de retrait a été scellé à partir du 1 juillet jusqu’au 31 Décembre 2023, soit 6 mois pour permettre à l’institution onusienne de quitter définitivement le pays d’accueil, où elle a séjourné pendant 10 ans d’intervention. Les résultats de cette intervention ont été jugés insatisfaisant par le peuple malien et qui motive la nécessité de mettre fin au parcourt.

Cependant, il se pose un problème dubitativement insoluble dont le départ de la MINUSMA va inévitablement poser. Il s’agit du crucial sort des emplois générés par la MINUSMA lors de son séjour au Mali.  Ils sont plus de 4000 civils maliens et d’étrangers à travailler au compte de l’institution onusienne au Mali depuis la première phase de son intervention suite au déclenchement de la crise malienne. Ce personnel civil s’inquiète au tant qu’une partie du peuple malien du sort réservé à ces employés qui travaillent dans le secteur du fonctionnement de l’appareil de la MINUSMA.

L’effectifs de la MINUSMA en Décembre 2022 c’est-à-dire le Personnel autorisé était estimé à 13 289 militaires 1 920 policiers. Le Personnel effectivement déployé au Mali 11 676 militaires 1 588 policiers 1 792 civils 859 nationaux – 754 internationaux, 179 Volontaires des Nations Unies. A ce titre le Budget approuvé de juillet 2021 – juin 2022 est de 1 262 194 200 dollars des États-Unis.

4000 emplois avec des salaires colossaux allant de 500 000 F CFA à 3 millions selon nos informations étaient, la base sur laquelle, les employés civils de la MINUSMA et leurs familles vivaient au compte du Mali. Ce qui engendra, un enracinement remarquable entre les employés et leurs employeurs qui certainement n’avaient pas établi sitôt un arrêt aussi subit du mandat de la MINUSMA encore moins établir un plan de reconversion d’emploi.

Comme d’autres situations similaires notamment le retrait de BARKANE et de l’EUTM, la cruciale reconversion d’emploi se pose avec sévérité. Le gouvernement du Mali doit s’impliquer de façon anticipative dans l’élan de la stabilité et d’atténuation de la tension sociale en faveur de ceux et de celles qui sont privés de leur emploi à travers le départ des légions étrangères du Mali.

Les départements en charge de l’emploi sont donc interpelés pour trouver en toute urgence, les voies et les moyens de mettre en place un processus pouvant aboutir une un accord avec, les victimes du départ des soldats étrangers au Mali. Pas que la MINUSMA, mais l’ensembles des travailleurs des autres unités ayant intervenu au Mali dans le sens de la paix de la stabilité.

Nayté.

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