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Création d’emplois et lutte contre la pauvreté : Ibrahima Diawara, PDG d’IBI Group, à cœur ouvert avec la jeunesse africaine

Meguetan Infos

Rares sont les success stories sous nos tropiques qui consentent à partager leurs expériences avec les autres de peur de perdre leurs filons d’or. Ibrahima Diawara n’est pas de cet acabit-là. Profitant de la tribune d’une conférence internationale, il s’est transformé en phare pour guider le chemin des jeunes entrepreneurs et candidats à l’entreprenariat. Des conseils judicieux.

Ibrahima Diawara, président-directeur général (PDG) d’IBI Groupe, déborde d’énergie. Engagé pour un Mali un et indivisible, il a porté sur les fonts baptismaux “Maliens Tout Court”, un mouvement de la société civile qui ne cesse de prôner le dialogue et la cohésion sociale de Kayes à Kidal, de Sikasso à Ménaka afin de résorber la crise multidimensionnelle que connaît notre pays depuis une décennie.

De surcroît, opérateur économique avisé avec des ramifications dans plusieurs secteurs de la production, il commence à s’imposer comme une référence dans le monde des affaires malgré sa relative jeunesse.Comme pour corroborer la thèse de l’auteur qui dit qu’”aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années”, Ibrahim Diawara, mine de rien, se transforme en incubateur pour la jeunesse malienne, voire africaine, désireuse d’entreprendre, de se sortir de la crise de l’emploi consécutive à la fin de l’Etat-providence sous nos cieux.

En tout cas, le GCIR ne s’est pas trompé, en l’invitant récemment à sa grande conférence internationale de partage d’expérience au terme de laquelle les organisateurs lui ont, à juste titre, décerné un trophée de reconnaissance. Comme pour les affaires, le PDG d’IBI Groupe se montre aussi précoce en termes de maturité tant ses propos sont empreints de sagesse exquise et frappés au coin du bon sens alors que beaucoup de ses camarades d’âge qui peuvent se prévaloir d’une certaine réussite affichent les chevilles enflées, c’est-à-dire n’ont pas le triomphe modeste pour ne pas dire qu’ils regardent les autres du haut de leur grandeur, la moue dubitative. Telle n’est pas l’attitude de M. Diawara, qui ne tarit pas de conseils à l’endroit de tous ceux qui veulent marcher dans son sillage. A l’occasion de ladite conférence, il a fait des déclarations qui méritent d’être soulignées et surtout méditées par ses jeunes émules.

“Dans ma vie, j’aime le challenge ; j’aime relever les défis. Et pour cela, nous devons tous nous impliquer pour le bien-être du pays. Le plus important pour moi, ce n’est pas l’argent, ce n’est pas être présent dans huit pays, mais comment aider la jeunesse, le Mali et l’Afrique”, dit-il.Plus loin, il assène : “Moi Diawara, personnellement, je n’ai pas réussi, car 90 % de la population sont pauvres. Je ne peux pas parler de réussite. Le jour où on arrivera à créer des emplois, à lutter contre la pauvreté, c’est en ce jour-là que je parlerai de réussite”. Que dire de cette autre sentence de l’homme : “J’évite de parler d’échec car ça décourage la jeunesse. Prenez l’exemple sur l’enfant. Avant de marcher, il tombe, il trébuche, il se relève et finit par marcher” ? Rien qu’une exhortation à la constance dans l’effort au bout duquel il y a forcément le salut !Pour le PDG d’IBI Group, le carburant de l’entreprenariat, c’est la volonté et l’audace de réussir. “Si vous n’avez pas ça, il faut arrêter”.

Parmi la pléiade de participants, Ibrahim Diawara s’est ouvert le plus à ses jeunes interlocuteurs qui étaient bien évidemment suspendus à ses lèvres chaque fois qu’il a eu à intervenir tant son expérience est unique et enrichissante. Parti de pratiquement rien, IBI Group, c’est aujourd’hui 32 milliards de F CFA de chiffres d’affaires par an et près de mille (1000) employés dans des secteurs aussi divers que variés que l’aéronautique, l’industrie, la construction, le BTP, le commerce général, l’agroalimentaire, etc.

El hadj A. B. HAIDARA

Aujourd’hui-Mali

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