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Conduite de la transition : Le Premier ministre rencontrera la classe politique

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Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga a affirmé devoir passer, dans les jours à venir, devant le Conseil national de Transition (CNT) pour faire le bilan de la 2è étape de la Transition qui a démarré, de façon effective, le 7 juin dernier, à la suite de l’investiture du président Assimi Goïta. 



L’exercice consiste également pour lui de dégager les perspectives. «Il s’agit, une fois que nous passons devant le CNT, de rencontrer la classe politique pour reprendre le message». Le chef du gouvernement l’a annoncé, jeudi dernier à la Primature, lors d’une audience qu’il a accordée à une délégation de l’Alliance des démocrates rénovateurs (ADR), conduite par son président Tamba Danioko.

En réalité, pour le Premier ministre, ce qui caractérise cette transition est que «nous nous sommes attachés, dès l’investiture du président, à nous concentrer sur les cinq revendications principales autour desquelles le peuple malien s’est mobilisé des mois durant».

Et Dr Choguel Kokalla Maïga de revenir sur ces revendications dont la première a trait au besoin de sécurité. À ce propos, il dira qu’aujourd’hui, personne ne peut nier qu’il y a une amélioration. Ajoutant que l’Armée peut, de façon indépendante, décider d’aller à n’importe quel coin du territoire et mener des opérations militaires de façon autonome. Étayant ses propos, le chef du gouvernement signalera que la dernière opération à Moura a été un coup dur pour les terroristes.

«Parce que c’était un véritable sanctuaire», a-t-il déclaré. La deuxième revendication des Maliens est relative à la mise en place de l’Organe unique de gestion des élections pour «minimiser le risque de contestation des élections». Sur le sujet, le Premier ministre a informé que le projet de loi allant dans ce sens est sur la table du CNT.

Quant au troisième besoin du peuple, il porte sur les réformes politiques et institutionnelles. Dr Choguel Kokalla Maïga a indiqué qu’il y a des réformes qui sont reportées depuis 20 ans, notamment celle relative à la Constitution. Il a ajouté que les autres textes qui doivent être réformés sont des demandes fortes de la classe politique et de la Cedeao. Il a en outre rappelé qu’en 2018, à l’issue de l’élection présidentielle, cette organisation sous régionale a recommandé de ne plus organiser d’élections au Mali sans faire les réformes. «Donc, nous allons faire ces réformes qui sont d’ailleurs recommandées par les Assises nationales de la refondation», a-t-il souligné.

La quatrième revendication de la population, c’est la lutte contre l’impunité et la corruption. À ce propos, le chef du gouvernement a informé qu’il y a des nouveaux éléments sur le bradage des bâtiments publics qui permettent de remettre ce dossier sur la table. S’agissant du cinquième besoin du peuple, selon lui, il consiste à veiller à une application «intelligente» de l’Accord pour la paix et la réconciliation de manière à écarter toute possibilité de partition du Mali à moyen et long terme. Choguel Kokalla Maïga a, par ailleurs, demandé l’accompagnement des Maliens pour mener à bien ces chantiers et rendre le processus irréversible. Auparavant, les membres de l’ADR lui ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la Transition.

L’Essor

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