La sexologie, s’intéresse aux problèmes relatifs à la sexualité et à ses troubles dans leurs différentes formes, à savoir, organique, intrapsychique, relationnel et socioculturel.

La sexualité constitue une des expressions fondamentales de l’être humain. Elle  consiste à connaître et à comprendre la sexualité humaine qui va au-delà de la reproduction. Son étude approfondie est cependant encore très récente. En plus de ses aspects multidimensionnels, la sexologie implique une variété d’aspects de la sexualité humaine :

• affectifs (attitudes, valeurs, sentiments à l’égard de soi et d’autrui, émotions, affirmation de soi, plaisir éprouvé, détermination, motivation, etc.)
• cognitifs (concepts, mentalité, préconceptions et conceptions, connaissances, façons de penser, etc.)
• physiques (biologie, morphologie, physiologie sexuelle, etc.)
• sociaux et interpersonnels (culture, rapport entre groupes, entre individus, etc.)
• comportementaux (exercice de la sexualité, comportements risqués, conduites sexuelles, discours produits sur la sexualité, etc.).

La sexologie se démarque par son caractère pluridisciplinaire qui permet d’expliquer de façon globale les phénomènes sexuels.

La santé sexuelle[2] est un état de bien-être physique, mental et social de la sexualité. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence.

Parmi les nombreux facteurs constituant un obstacle à la santé sexuelle, il y a :

• les infections sexuellement transmissibles;
• les grossesses non prévues et les avortements à risque;
• l’infertilité;
• l’impact des maladies chroniques sur le bien-être sexuel;
• les violences liées au sexe et à la sexualité;
• les mutilations génitales féminines;
• l’adaptation du couple à la naissance des enfants;
• et, certains aspects de la santé mentale.