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Le gouvernement éthiopien accuse l’Occident de dramatiser la situation

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En Ethiopie, la guerre continue entre le gouvernement fédéral et la coalition rebelle menée par l’insurrection tigréenne. Depuis quelques jours maintenant, le front s’est stabilisé à environ 200 kilomètres au nord de la capitale Addis-Abeba. Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu à proximité de la ligne de front par deux fois. D’après lui, la victoire est proche. Il appelle une nouvelle fois les rebelles tigréens à se rendre.

Après l’appel de nombreuses ambassades à rapatrier leurs ressortissants, le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed s’est plaint des positions des chancelleries occidentales.

« Il est très décevant de constater, explique sa porte-parole Billene Seyoum, que des partenaires stratégiques de encouragent cette rhétorique alarmiste et négative. Nous rejetons en bloc ces tentatives de créer une atmosphère de peur et d’insécurité. C’est un discours destiné à servir des objectifs politiques. »

La porte-parole va jusqu’à accuser certains de ces pouvoirs étrangers de soutenir activement la rébellion tigréenne. Elle assure que, du côté gouvernemental, tout est fait pour stopper l’avancée du TPLF.

« La priorité du gouvernement éthiopien est de mettre un terme aux crimes commis par le TPLF dans les régions Afar et Amhara. Mais cela ne veut pas dire que le processus de paix n’aura pas lieu. »

Ce processus de paix est mené par l’Union africaine et son émissaire pour la corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. « En principe, l’Ethiopie soutient toujours cet effort. Négocier la paix est quelques chose que nous avons toujours défendu », assure la porte-parole.

D’après plusieurs diplomates et des sources au sein de l’Union africaine, ce processus est au point mort, les deux camps croyant à une solution militaire au conflit.

RFI

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