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A la Une: Le Niger en deuil après l’explosion d’un camion-citerne à Niamey

Les images de la carcasse du véhicule calciné et couché sur le flanc s’affichent à la Une des sites d’information. Tous racontent la même scène. Il est environ 1h du matin dans la nuit de dimanche à lundi au niveau de la station Oriba dans le quartier Aéroport de la capitale Niamey. Un camion-citerne s’est renversé quelques minutes plus tôt sur les voies de chemin de fer, et soudain il explose. Mais cette explosion intervient, explique Actu Niger« alors que la population du quartier, en majorité des jeunes et des femmes, était en train de siphonner le contenu de la citerne qui se déversait. Au début c’était quelques personnes qui s’activaient autour du camion » raconte le journal. « Mais malgré l’arrivée des sapeurs-pompiers qui ont essayé de disperser la foule, celle-ci a continué à grossir ».

« Il y avait des motocyclistes et des gens autour du camion quand le feu a surgi de nulle part et ça a fait « boum » » raconte un témoin à l’AFP, repris sur le site l’Infodrome. « J’ai vu au moins 40 morts », témoigne un autre.

Tamtaminfo décrit aujourd’hui ces « images insoutenables », « des dizaines de corps calcinés, non identifiables. Des débris partout. Un spectacle ahurissant ». Le bilan, lui, est extrêmement lourd, 58 morts, et de très nombreux blessés.

« [Ils] ont été enregistrés et admis dans les différents centres de santé de la ville. Les autorités se sont aussitôt déplacées sur les lieux de l’accident et au chevet des victimes, reprend Actu Niger, alors qu’au sein de la population, c’est l’émotion totale en ce premier jour du mois de Ramadan. »

D’après le ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum, joint par Jeune Afrique, un « riverain serait à l’origine de l’explosion  ». L’homme en question, « un motard venu pour siphonner l’essence avec un bidon », aurait « laissé sa moto en marche ». Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances du drame.

A la une également : le retour annoncé de Moïse Katumbi à Lubumbashi

L’opposant congolais l’a annoncé hier sur notre antenne et sur France 24. Il est sorti de son silence pour la première fois depuis sa tentative avortée de se présenter à la présidentielle du 30 décembre. Et il sera donc de retour en RDC le 20 mai prochain. Trois ans jours pour jours après son départ en exil rappelle Cas-info. Le coordonnateur de la coalition Lamuka promet de rentrer « pour aider [son] peuple à sortir de la misère et pour remercier la population qui [l’a] soutenu pendant le malheur provoqué par Monsieur Kabila » dit-il.

« A Lubumbashi comme dans toute la RDC, le compte à rebours a déjà commencé » commente ainsi ce matin Africanews, qui ajoute que « c’est en ‘ homme libre ‘ que Katumbi rentra au bercail. En raison de l’abandon des poursuites contre lui ».

Pour le site Diaposrdc Moïse Katumbi a surtout « reconnu qu’il y a des choses positives dans la gouvernance du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, citant notamment la liberté d’expression ».

Alors, s’interroge Le Congo libéré « Pourquoi M. Katumbi a-t-il épargné Félix Tshisekedi et chargé Joseph Kabila ? Pour des raisons politiques sans doute, répond le journal. Le nouveau président ayant probablement facilité les démarches en vue du retour de l’ex-gouverneur du Katanga dans son pays, retour que son prédécesseur a, lui, toujours cherché à empêcher. »

La presse revient aussi sur la condamnation d’un chef religieux sénégalais à dix ans de travaux forcés

Le cheick Béthio Thioun a été reconnu coupable hier de « complicité » et « non dénonciation de meurtres ». Actuellement en France pour des raisons de santé, il était jugé par contumace, sept ans après l’assassinat à son domicile de deux anciens disciples, Ababacar Diagne et Bara Sow. « La justice a également ordonné le paiement de 100 millions de Francs CFA à chacune des familles de victimes en guise de dommages et intérêts » explique Seneplus.

« L’avocat de Cheick Béthio conteste le verdict et compte saisir la Cedeao » rapporte pour sa part Senego. Mais c’est donc la fin de ce procès très médiatique. Dans Dakar Actu on lit que « la salle d’audience a encore été rythmée de cris à l’annonce du verdict. Tandis que certains affichaient un large sourire, d’autres, à la place des larmes, ont manifesté leur colère et leur résignation ».

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