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Célébration de la journée Internationale de l’eau à Koulikoro: l’espoir est permis avec un nouveau Projet de large envergure

La ville de Koulikoro compte 4116 abonnés  actifs au réseau d’adduction de la SOMAGEP en date de ce mois de mars 2019. Selon le directeur régional de la structure, les abonnés sont couverts  régulièrement dans une large proportion de plus de 50% d’eau. Il a ajouté que les nouvelles  stations de pompage ne donnent  pas satisfaction à souhait à cause la faible quantité d’eau  constatée au niveau de la nappe phréatique après les essaies. Ce qui  impacterai  sérieusement sur le  système de production et  de distribution d’eau dans la ville.

« L’eau c’est la vie se » dit-on. C’est pourquoi une journée a été internationalement consacré à cet élément précieux de la nature et dont la vie toute entière  est essentiellement rattachée. La journée du 22 mars est la journée internationale de l’eau. Koulikoro la capitale de la deuxième administrative du Mali, à l’instar de la communauté internationale célèbre cette journée dans un esprit d’espoir.

La SOMAGEP l’organe de régulation, d’exploitation et de  distribution d’eau potable est au beau fixe à Koulikoro pour donner  satisfaction à tous les abonnés du réseau. C’est  ce qu’affirme le directeur régional de l’agence de la SOMAGEP dans la cité du Méguetan. Selon lui,  la ville de Koulikoro couvre en 4116 abonnés actifs en ces termes les abonnés permanents régulièrement desservis par l’eau par le réseau de distribution. Ces adonnés actifs,  selon le directeurs sont ravitaillés  régulièrement même si des difficultés sont constatées par ci et là. Cependant toujours selon lui, il existe des zones  de  discontinuité dans la couverture au niveau de certains secteurs comme la Zone parc au plateau III. Un secteur qui représente un véritable problème pour l’exploitation de la SOMAGEP à Koulikoro. Cette discontinuité réside également par rapport aux gros consommateurs basés sur le réseau. Il s’agit notamment, du centre d’instruction Boubacar Sada Sy avec la présence des contingents Européens de l’EUTM qui expriment des besoins criards d’eau, le Gouvernorat et tous ses services, l’IPR/IFRA et son Campus universitaires, le centre pénitencier de Souban  sont des espaces entre autres qui aspirent une frange importante de la production d’eau. Bref,  actuellement, la demande d’eau est  quasiment plus élevée que la capacité de production d’eau de la SOMAGEP.

L’espoir des habitants de Koulikoro était fondé sur les 2 nouveaux forages, les stations de pompage du plateau 4 s’est envolé. Le directeur régional a ténu a signalé ces forages ne répondent pas aux normes recommandés c’est-à-dire que ces stations ne peuvent pas satisfaire les demandes. En ce sens qu’à la période d’essaye, le pompage d’eau a présenté des limites. Car si on continuait à pomper régulièrement avec le débit demandé sollicité, les puits allaient attire dans un laps de temps. « Pas que les études ont failli, mais ce sont des phénomènes naturels qui peuvent arriver et faussent les données » a précisé le directeur. Mais qu’à cela ne tiennent, cette adduction a permis de régulariser la fourniture d’eau à certains niveaux sur le réseau de distribution dans la ville.

Il faut signaler sur un autre plan,  que l’espoir est permis. Au moment où on constate avec regret cette situation mélancolique dans le secteur de l’eau par rapport aux stations de pompage, une autre lueur d’espoir se pointe à l’horizon. Il s’agit d’un projet d’adduction d’eau potable d’un coût de 120 milliards de Francs CFA financé par l’Agence Française de développement dont Koulikoro concernée. Cet investissement projette une couverture d’eau potable à Koulikoro jusqu’en 2040 en fonction de la croissance démographique et urbaine.

Afin de permettre à la population d’avoir accès facile  au réseau de la SOMAGEP, le projet prévoit des branchements sociaux à moindre coût. Ce qui stipule que l’espoir est permis.

Nayté

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