Koulikoro: Une fille de 16 ans abandonne son enfant après l’accouchement

Un mineur de 16 ans  a abandonnée récemment  son nouveau-né  après l’accouchement à Koulikoro. Selon les autorités policières, la mère du bébé  a été retrouvée grâce aux pièces d’identité de  ses parents retrouvés sous la couchette de l’enfant. La jeune fille aurait contracté la grossesse avec  membre de la famille et elle aurait eu peur de l’avouer et pour cette cause qu’elle a abandonné son enfant. La mère a été confiée au tribunal et l’enfant serait remis à sa grande mère.

Les faits remontent il  y  a plus d’une semaine, où  les populations du plateau 3 particulièrement ceux du secteur du CAP ont été horrifiées  par la découverte d’un nouveau-né abandonné dans une bande d’étoffe sans protection. Avisée, la police et les éléments de la protection civile sont intervenus pour soustraire l’enfant. L’enquête de la police ne tardera pas découvrir la mère du nouveau-né. Sous le drap de l’enfant, les limiers ont découvert un sachet contenant les pièces d’identité remontant à certaines personnes.

Selon une source policière, la mère de l’enfant serait un mineur de 16 ans en provenance du village de Gouni situé sur la rive droite du fleuve Niger à Koulikoro. Interpellée, la jeune fille a été admise à la gynécologie du  centre de santé de référence où il a été confirmé qu’elle a donné récemment naissance à un enfant. De ce fait un dossier a été constitué pour informer le tribunal pour un cas d’abandon d’enfant. Mais son statut de mineur ne lui  permet pas d’être incarcérée. Quant à l’enfant qui a eu la vie sauve, a été confié   à la mère de la fille c’est-à-dire la grand-mère du bébé.

L’histoire s’avère compliquée. Dans un premier temps, la fille dans son interrogatoire a déclaré avoir contracté la grossesse à partir un viol, sans déclaré l’auteur. Plus tard elle avouera que c’est un cousin vivant à Bamako qui s’était rendu au village aurait tenu des relations amoureuses avec elle. C’est au cours de ces coups de tendresse qu’elle serait tombée en grossesse. Ayant peur de déclarer ce forfait, elle a préféré se débarrasser de l’enfant après l’accouchement certainement clandestin, en l’abandonnant dans les broussailles  derrière le CAP. Bien sûr avec les pièces d’identité à l’appui.

Pour l’heure, les parents de la fille recommandent l’auteur de la grossesse vivant à Bamako d’assumer pour reconnaitre la paternité de l’enfant.

Bily