Le chef de la police judiciaire libyenne, arrêté en Italie, rentre à Tripoli accueilli en héros – vidéo

Une image diffusée sur les réseaux sociaux libyens, vérifiée par « Nova », montre le général descendant d’un avion qui semble appartenir à la flotte nationale italienne.

 
Oussama al-Najem, chef de la police judiciaire libyenne également connu sous le nom Njeem Oussama Elmasry (Almasri), a été accueilli hier à l’aéroport international de Mitiga, à Tripoli, comme un héros. Une image diffusée sur les réseaux sociaux libyens, vérifiée par « Agenzia Nova », montre le général libyen descendant d’un avion qui, à en juger par les images, semble appartenir à la flotte nationale italienne.
Le commandant salafiste était là pour l’accueillir sur le tarmac Abdul Rauf Kara, chef de la puissante Force spéciale de dissuasion (Rada), groupe armé libyen actif dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux libyens documentent le retour triomphal du général de brigade, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) basée à La Haye pour des crimes de guerre présumés et de graves violations des droits de l’homme, notamment des tortures physiques et psychologiques et des morts suspectes jamais élucidées, se félicitent avec des célébrations et porté en triomphe à son arrivée dans la capitale.

« Agenzia Nova » a été le premier à donner la nouvelle de l’arrestation à Turin du chef de l’administration pénitentiaire de la capitale libyenne Tripoli, arrêté à la suite d’un prétendu rapport d’Interpol et pour violations des droits de l’homme. L’information a été publiée par la page Facebook officielle de la Fondation pour la réforme et la réhabilitation d’Ain Zara, un établissement pénitentiaire de Tripoli, et reprise par plusieurs journaux libyens, dont « Al Hadath Libye ».
Dans un post publié sur la page de la Fondation, le directeur de la structure, Abdel Moaz Nouri Bouaraqoub, avait condamné ce qu’il qualifiait d’« arrestation arbitraire » de Najem, exhortant les autorités libyennes à assumer la responsabilité de cette situation. Selon ce qui a été rapporté par le journal libyen « Al Wasat », Najem figurait sur une liste confidentielle présentée dans le rapport 2023 de la commission d’enquête sur les violations des droits de l’homme en Libye. Cette liste comprend six noms connus et plusieurs autres personnalités non identifiées.
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Source : Nouvelles Nova