La région de Koulikoro reste fortement touchée par les violences basées sur le genre (VBG). Selon le rapport semestriel de la Direction régionale de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, 707 cas ont été enregistrés au cours des six premiers mois de l’année 2025.

Parmi ces victimes, on compte 366 filles, 266 femmes, 69 garçons et 6 hommes, traduisant une réalité alarmante où femmes et enfants demeurent les plus exposés. Les données révèlent également 19 cas de viol, 111 mariages d’enfants et 107 cas de mutilations génitales féminines (MGF), autant de pratiques qui continuent de fragiliser le tissu social et d’hypothéquer l’avenir de nombreuses jeunes filles.

Face à cette situation, les services techniques de la région, avec l’appui de leurs partenaires, multiplient les actions de prévention, de sensibilisation et de prise en charge des victimes. Des campagnes de communication communautaire et des sessions de formation sont menées dans plusieurs localités pour encourager la dénonciation et le signalement des cas.

Les autorités régionales appellent à une mobilisation collective des leaders communautaires, religieux et des familles pour mettre fin à ces violences. Elles rappellent que la lutte contre les VBG est un combat de tous, pour garantir le respect des droits humains et promouvoir un développement durable et équitable.

Malgré les efforts consentis, les violences basées sur le genre restent un défi majeur pour la région de Koulikoro. Leur éradication nécessite une implication accrue de tous les acteurs, à tous les niveaux.

Nayté