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Britney Spears critique le nouveau documentaire sur sa tutelle : « C’est du passé »

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Deux nouveaux documentaires sur la tutelle de Britney Spears font l’actualité : l’un produit par le « New York Times », l’autre par Netflix. Sur Instagram, la chanteuse américaine admet avoir regardé quelques images et livre le fond de sa pensée.
Semaine cruciale pour Britney Spears. Ce jeudi 29 septembre, la popstar américaine a rendez-vous devant la Cour supérieure de Los Angeles pour tenter d’obtenir la fin de la tutelle « abusive », selon ses propres mots, qui encadre sa vie personnelle et professionnelle depuis 2018. Le courageux témoignage qu’elle a livré fin juin en détaillant le calvaire qu’elle a vécu a porté ses fruits : la chanteuse a enfin obtenu le droit de choisir son propre avocat et poussé son père Jamie à démissionner de ses fonctions de tuteur. Une requête pour qu’elle soit libérée du joug de cette mesure judiciaire instaurée après sa descente aux enfers a été déposée devant la juge Brenda Penny. Désormais, la balle est dans camp de la justice.

L’échéance de cette date, très attendue par ses fans impliqués dans le mouvement #FreeBritney, génère une recrudescence des documentaires autour de la tutelle de Britney Spears. Après l’onde de choc provoquée par le film « Framing Britney Spears«  en février, le New York Times a diffusé vendredi sa suite, « Controlling Britney Spears », dans lequel le monde a pu apprendre que l’interprète de « Oops!… I Did It Again » avait été mise sous écoute à son insu par son entourage médical et son père, aussi bien sur son téléphone portable que dans sa chambre. « C’est une honteuse violation de son droit à la vie privée et un exemple frappant de la privation de ses libertés » a commenté Matthew S. Rosengart, l’avocat de la star, après ces nouvelles révélations. Alors que le documentaire « Britney vs Spears » produit par Netflix sort aujourd’hui sur la plateforme, Britney Spears a elle-même tenu à réagir à ces informations explosives.

« J’essaie vraiment de me dissocier de tout ce drama »

A ses 34 millions d’abonnés sur Instagram, la popstar admet avoir « regardé un petit bout du dernier documentaire » du New York Times. Et Britney Spears le dit de but en blanc : « C’est complètement fou ». « Je dois dire que je me suis gratter la tête un certain nombre de fois !!! J’essaie vraiment de me dissocier moi-même du drama. Primo : c’est du passé. Secondo : est-ce que le dialogue pourrait être un peu plus élégant ??? Tercio… Wow, ils ont vraiment utilisé les plus belles images d’archives de moi au monde !!! Que puis-je dire… Ils ont fait un EFFORT » écrit-elle à grand renfort d’émojis pour indiquer, non sans ironie, son sentiment très contrasté à la vue de ces images. Visiblement excédée, la chanteuse préférerait qu’on recentre l’attention sur « The Rose Projec »t, un « projet photo personnel » (« LE MIEN » tient-elle à souligner) sur lequel elle planche depuis des mois.

Son petit ami Sam Asghari a lui aussi fait part de ses impressions dans une story sur le réseau social. « Les précédents documentaires m’ont laissé un goût amer. J’espère que celui-ci sera respectueux. Je ne méprise pas CNN, BBC ou Netflix (qui m’ont permis de m’occuper pendant les confinements) parce qu’ils les diffusent car en tant qu’acteur, je raconte aussi les histoires des autres. Je m’interroge sur les motivations les producteurs qui les font pour « mettre la lumière » sans contribution ni approbation du sujet » confesse le comédien irano-américain, avec lequel Britney Spears s’est récemment fiancée. Et d’ajouter : « Tout le mérite devrait aller à Britney Spears ». Sous la bande-annonce du documentaire Netflix, il dit espérer que « les bénéfices de ces documentaires serviront à lutter contre l’injustice ». « Il doit y avoir de la transparence sur la façon dont les cinéastes profitent ou non de ce documentaire, ou s’ils font don de leurs honoraires à la défense juridique de Britney ou à des fonds de défense juridique pour aider ceux qui n’ont pas les ressources financières à lutter contre les tutelles. Car même si c’est en faveur de la libération de Britney, cela se rapproche de l’exploitation » a répondu Bobby Campbell, le manager de Lady Gaga. Des interrogations que Sam Asghari soutient « à 100% ».

Yohann RUELLE

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