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CHELSEA – MANCHESTER CITY : PEP GUARDIOLA CONTRE THOMAS TUCHEL, LE MAÎTRE PEUT-IL MATER L’ÉLÈVE ?

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PREMIER LEAGUE – Invaincu contre Thomas Tuchel avant que l’Allemand n’arrive à Chelsea, Pep Guardiola a perdu leurs trois confrontations la saison passée, dont la finale de la Ligue des champions. L’entraîneur de Manchester City va tenter de corriger le tir samedi lors du choc de la 6e journée de Premier League.

Ils ne sont pas nombreux, les entraîneurs à avoir affronté Pep Guardiola plus de 4 fois et à avoir un bilan ne serait-ce qu’équilibré. Ils ne sont même que deux, et ils officient en Angleterre: Jürgen Klopp (Liverpool), avec neuf victoires, autant de défaites et un nul, et Ole Gunnar Solskjaer (Manchester United) qui a remporté quatre des huit matches, n’en perdant que trois pour un nul. Thomas Tuchel pourrait bien rejoindre ce cercle fermé samedi en cas de victoire à Stamford Bridge face au tenant du titre.
Longtemps, pourtant, Tuchel a été relégué au rôle d’admirateur, voire de disciple. Mais au fil des années et de la montée en gamme des équipes qu’il dirigeait lorsqu’il affrontait le Catalan – Mayence, Dortmund et maintenant Chelsea -, le coach des Blues a comblé l’écart. Depuis qu’il a pris les commandes du club de la capitale anglaise, au tout début de 2021, il a même toujours pris le dessus sur celui qu’il a toujours décrit comme un modèle.
 » PEP M’ A tout Appris

Si sa jeunesse a été bercée par l’Ajax de Louis van Gaal, le Barcelone de Johann Cruyff ou l’Arsenal d’Arsène Wenger, « quand j’ai mieux compris le football, il y a eu Pep et Barcelone » comme idéal à atteindre, avait-il confié en mars dernier. « Pep m’a tout appris: qu’on pouvait tout gagner en jouant bien, qu’on peut tout gagner mais rester toujours humble et un chic type, qu’on peut attaquer tout en défendant avec intensité, qu’on peut faire tout ça avec des joueurs sortis du centre de formation, etc… », avait-il détaillé dans une vidéo sur le site du club.
« Je suis tellement heureux d’avoir la possibilité de jouer contre Pep avec mes équipes, d’être en contact avec lui et de l’écouter, regarder ses équipes jouer (…) j’ai l’impression que chaque fois que je regarde ses équipes jouer, j’ai la possibilité d’apprendre quelque chose sur le football ». L’Allemand semble avoir bien retenu la leçon puisque depuis ce panégyrique prononcé alors qu’il comptait 4 défaites et un nul contre son rival, il a enchaîné trois victoires en championnat, en coupe d’Angleterre et surtout en finale de la C1 le 29 mai dernier.
TELLEMENT DIFFICILES À CONTRÔLER

Trois succès sur la plus petite des marges, deux fois 1-0 et une fois 2-1, mais trois succès qui ont poussé Pep Guardiola dans ses retranchements. « Leurs milieux défensifs bougent parfaitement ensemble et dans le même temps ils écartent tellement le terrain avec leurs latéraux et le rendent si profond avec les déplacements de Timo Werner », avait résumé Guardiola avant la finale. « Ils sont tellement difficiles à contrôler (…) Une fois qu’ils ont la balle, ils sont tellement directs. Ce ne sont pas des joueurs qui font circuler la balle, mais leurs déplacements sont tellement intelligents », avait-il ajouté.
Ce constat l’avait amené à se passer de milieu défensif de métier pour ajouter Raheem Sterling à sa ligne d’attaque. Pari perdu. Trouvera-t-il la parade d’ici samedi ? L’enjeu est loin de n’être que symbolique pour les Citizens qui ont déjà lâché des points contre Tottenham et Southampton lors des cinq premières levées de la nouvelle saison. Déjà relégué à trois longueurs du trio Chelsea, Liverpool, Manchester United, le club mancunien prendrait, en cas de défaite, un retard considérable dans une course au titre qui promet d’être très serrée.

         AFP

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