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Benkadi veut impliquer la société civile ivoirienne dans la protection de l’environnement

Meguetan Infos

Comment impliquer davantage les populations dans les politiques de lutte contre les effets du réchauffement climatique ? Pour tenter de faire peser davantage les sociétés civiles dans ces problématiques est né le projet Benkadi au Mali, au Burkina Faso, au Bénin et en Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, le projet s’articule en particulier autour de la protection des forêts et de la lutte contre l’érosion côtière.

Avec ce projet, les acteurs de la société civile seront les porte-voix des communautés vivants près des 7 aires protégées ou sur les côtes soumises à l’érosion et aux assauts de l’océan Atlantique. L’objectif est de faire en sorte que les politiques publiques soient plus efficaces et que les populations impactées puissent être davantage impliquées dans les solutions.

Oscar Gaguy, chef du volet ivoirien du projet Benkadi, explique pourquoi ce sont les acteurs de la société civile qui doivent s’emparer de ses thématiques : « Beaucoup de tests ont été pris, beaucoup de politiques ont été adoptées, beaucoup de mesures ont été retenues. Mais, il se trouve que, malgré tout cela, les problèmes liés au changement climatique restent encore d’actualité. Justement, il nous revient à nous, acteurs de la société civile, qui sommes au plus proche des populations par rapport à ce qu’elles vivent notamment avec l’avancée des régions côtières, avec la destruction de nos forêts, il est bien que les acteurs de la société civile se penchent sur la question et rappellent l’attention de l’État sur son engagement ».
Contribuer au niveau local
Benkadi est financé à hauteur de 3,8 millions d’euros sur cinq ans par les Pays-Bas. Pour Yvette Daoud, ambassadrice des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, il est aussi important d’avoir aussi un point de vue local concernant les politiques environnementales : « Ce projet, c’est de montrer comment chaque personne elle-même peut contribuer à gérer et à prévenir. Elles voient les conséquences directes dans leur vie. Donc, concrètement oui, c’est normal. Et le gouvernement est plutôt au niveau macro et c’est aussi normal qu’il ne voie pas directement les petits résultats dans la vie quotidienne. C’est pour cela qu’il faut être dans la vie quotidienne. C’est pour ce-la qu’il faut être sur tous les niveaux ».

RFI

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