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Filière karité : L’exigence d’autonomisation économique des femmes

Meguetan Infos

La première session du Comité de pilotage du Programme d’appui à l’autonomisation économique des femmes dans la filière karité (PAEFFK) qui fait office de conseil d’administration pour le programme s’est tenue, hier, au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.

 

La réunion était dirigée par le secrétaire général du département en charge de la Promotion de la Femme, Chiaka Magassa, en présence de la coordinatrice du PAEFFK, Binta Bocoum, de la présidente du Réseau national des productrices de karité au Mali, Mme Dougou Sira Djoumé et des administrateurs du Programme.

Le projet initié, en partenariat avec la Banque africaine de développement (Bad) vise la promotion du beurre de karité et des stratégies pour atteindre une autonomisation économique des femmes qui évoluent dans la filière. Ainsi, la session a discuté de certaines préoccupations essentielles et des stratégies pour réaliser rapidement et définitivement cette autonomisation économique des femmes dans la filière karité.

Les participants ont examiné et amendé les différents documents soumis à leur appréciation et largement débattu des objectifs du projet d’autonomisation économique des femmes dans la filière concernée, du choix de karité et surtout de l’autonomisation économique des femmes qui évoluent dans la filière, notamment les femmes rurales dans les zones de production de karité dans notre pays.

Le secrétaire général du département de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille a évoqué sur la mise en œuvre du projet par une cellule d’exécution pour une durée de 5 ans. Et Chiaka Magassa d’évoquer aussi les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du Programme, notamment la proportion très limitée de production du beurre de karité, la problématique de la la bélisation et de l’autorisation de mise sur marché.

Selon Binta Bocoum, le programme est focalisé sur le karité qui occupe une importante place dans la vie des femmes. Selon les statistiques, le karité représente 80% de sources de revenus, a expliqué la coordinatrice du PAEFFK. à ce propos, elle a souligné que les femmes occupent majoritairement et essentiellement le maillon de la transformation du karité.

La patronne du Réseau national des productrices de karité au Mali a relevé que le projet concerne totalement la femme, avant de conclure qu’avec l’ensemble des productrices réunies, les femmes seront plus fortes.

Oumou SISSOKO

Source: Essor

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