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Pegasus: au Togo, l’indignation des journalistes après les révélations de l’enquête

RFI

une affaire d’espionnage qui inquiète médias, groupes d’opposition et militants de la société civile dans le monde entier.Le patronat de la presse togolaise s’indigne que plusieurs journalistes togolais soient les cibles d’espionnage à l’aide du logiciel Pegasus.

Plus de 300 numéros togolais apparaissent dans la liste des cibles potentielles du logiciel espion israélien, Pegasus, selon l’enquête menée par Amnesty international et plusieurs médias du réseau Forbidden Stories. Parmi ces numéros, des responsables politiques ou associatifs et des journalistes.

En dépit du tollé autour de cette affaire Pegasus, le patronat de la presse togolaise s’étonne du silence entretenu par les autorités. Son président, Isidore Sassou Akollor, interpelle le gouvernement car, dit-il, la liberté d’expression est en danger.

« Si c’est vrai que les journalistes sont espionnés, que l’État togolais nous le dise, puisque c’est en violation des dispositions réglementaires sur notre code de la presse et le code de déontologie, s’indigneIsidore Sassou Akollor au micro de notre correspondant à Lomé Peter Sassou Dogbe.

Le danger est que les lanceurs d’alerte soient découragés, poursuit Isidore Sassou Akollor. « Aujourd’hui, quiconque veut donner une information à un journaliste va se garder, va avoir beaucoup de difficultés à informer le journaliste. Et si cela en est ainsi, le travail sera bâclé. Nous n’aurons plus d’informations et c’est le droit à l’information et la liberté de la presse qui sont menacés au Togo.

C’est ce que nous dénonçons et nous demandons à l’État togolais de clarifier la situation, de pouvoir informer et/ou éclairer l’opinion sur l’usage de Pegasus,.. ».

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