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Transition : Des ténors de la classe politique exigent le « respect scrupuleux du délai » initialement prévu

Par maliweb.net

En prêtant serment, après avoir rencontré le président Bah N’Daw, le Colonel Assimi GOITA avait juré de tenir les élections dans le délai prévu par la Charte de la transition. Mais, des signaux contraires émanant des nouvelles autorités de la transition ne rassurent pas une partie de la classe politique.

-maliweb.net– Bocary Treta, président du RPM ; Soumeylou Boubèye Maïga, ancien Premier ministre et président l’ASMA ; Moussa Mara, ancien Premier ministre et président de YELEMA, Tièmoko Sangaré, président de l’ADEMA ; Housseini Amion Guindo, président de la CODEM ; Younouss Hamèye Dicko, président du RDS ; Blaise Sangaré, président du CDS Mogotiguiya. Tous ces leaders politiques, et bien d’autres encore, étaient rassemblés ce lundi 26 juillet pour une déclaration commune sur la transition.

Dans la déclaration lue par Moussa Mara, les leaders politiques réaffirment leur soutien à toutes les initiatives pour la réussite de la transition. Cependant, affirment-ils, la sortie durable du pays de la crise ne peut se faire avec les seules actions de la transition. Le prochain pouvoir ‘’ plus légitime’’ doit se préparer à mener les réformes nécessaires.

Aussi, à l’hôtel de l’Amitié, les leaders politiques ont souligné leur « attachement au respect scrupuleux de la période de la transition ». Ils exigent à ce que l’élection présidentielle se tienne à la date du 22 février 2022 retenue par les anciennes autorités de la transition, notamment Moctar Ouane et Bah N’Daw, toujours en détention.

La déclaration qui sera « transmise » aux autorités et aux partenaires du Mali, exige des autorités de la transition qu’elles montrent leur attachement au délai prévu par la Charte en publiant un chronogramme détaillé des actions à mener dans les prochains jours.

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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