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Sécurité sanitaire : L’amélioration de la valeur ajoutée des produits fumés et séchés au cœur des échanges

Meguetan Infos

Le représentant du Ministre de la Santé et du Développement social, M. Seydou Oumar Dembélé a présidé le mercredi 7 juillet 2021, à l’Institut National de Santé Publique (INSP), le lancement de l’atelier du projet intitulé, promotion des normes et codes d’usages du codex Alimentarius dans la filière poisson fumé et documentation des potentiels effets sur la sécurité sanitaire dans d’autres filières au Mali.

Organisé par l’INSP, cet atelier du projet a pour objectif d’informer et de sensibiliser les parties prenantes de la sécurité sanitaire des aliments dans le pays, ainsi que les consulter afin qu’elles contribuent aux orientations concernant la mise en œuvre du projet. Financé par le fonds pour l’application des normes et le développement du commerce, le projet s’alignera à la fois sur les priorités nationales, telles qu’accordées entre le gouvernement du Mali avec le système des Nations Unies (UNDAF) et de façon plus spécifique avec le cadre de programme pays établissant la coopération avec la FAO.

Prenant la parole, le représentant du ministre a rappelé l’importance et la place qu’occupe la pêche dans l’économie malienne. Selon lui, la production annuelle malienne oscille entre 60 000 et 100 000 tonnes, le volume de capture est dépendant de phénomènes climatiques. La pêche occupe plu de 70 000 actifs directement et génère près de 285 000 emplois, soit 7% de la population active. Pour améliorer la qualité des poissons fumés et séchés, il trouve d’une part que la question des équipements est importante et d’autre part, la capitalisation des expériences passées et en cours, notamment les interventions menées par le PAFAH, la FAO ainsi que d’autre partenaires.

Le représentant de la FAO, M. N’Diaye a estimé que pour améliorer la sécurité des aliments au Mali, en particulier ce qui concerne la contribution du poisson fumé à l’exposition des populations aux dangers chimiques, il est essentiel que les parties prenantes se concertent, s’accordent et se concordent de façon à sélectionner et mettre en œuvre des mesures de gestion des risques appropriées et efficientes. « C’est ce qui motive le lancement de ce projet dont l’objectif est d’améliorer la sûreté des produis fumés et séchés » a-t-il-conclu.

Adama Couliblay

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