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Malawi : l`ex-présidente Banda va briguer un nouveau mandat

L’ancienne présidente du Malawi Joyce Banda a été officiellement investie jeudi par son parti candidate à l’élection présidentielle prévue pour 2019 au Malawi, où elle affrontera le chef de l’Etat sortant, qui l’a battue il y a cinq ans, Peter Mutharika.Réunis en congrès à Blantyre, les délégués du Parti populaire (PP) l’ont réélue à leur tête avec une majorité écrasante de 1.183 voix, contre à peine 23 à son unique concurrent Leonard Mphidza, un cadre quasiment inconnu.

 

Cette désignation fait d’elle la candidate du PP à la présidentielle de l’an prochain. « J’accepte la tâche que vous m’avez confiée, je suis reconnaissante de la confiance que vous m’avez manifestée pour conduire ce parti », a déclaré Joyce Banda une fois sa victoire officialisée. »Je suis prête à travailler dur car ce mandat vient de vous. Je suis plus déterminée car la pauvreté s’est aggravée dans le pays depuis que le PP a quitté le pouvoir », a-t-elle poursuivi devant ses partisans. Mme Banda a présenté les grandes lignes de son programme pour le scrutin, promettant de rétablir l’accès à l’électricité, à une éducation de qualité, à la santé ou au logement, le développement de l’industrie minière et plus généralement de toute l’économie. « Il est de notre droit d’être traités correctement », a-t-elle insisté.Première femme à la tête du Malawi, Joyce Banda, 68 ans, avait quitté son pays en 2014 après sa défaite à l’élection présidentielle et après avoir été mise en cause dans l’affaire dite du « Cashgate ». Ce scandale a éclaté en 2013, lorsqu’elle était présidente. Un audit international avait alors révélé que 30 millions de dollars avaient été siphonnés des caisses du Malawi au profit de dizaines de fonctionnaires, d’hommes d’affaires et de dirigeants politiques.Dans le cadre de ce dossier, la police avait délivré en 2017 un mandat d’arrêt contre Joyce Banda.L’ex-cheffe de l’Etat est rentrée dans son pays fin avril mais n’a pas été inquiétée par les autorités. Elle a nié toute implication dans l’affaire, dénonçant des accusations « politiques ».Elu en 2014 face à Mme Banda, l’actuel président Mutharika fait l’objt de vives critiques.Des milliers de personnes ont défilé en avril dans plusieurs villes de ce petit pays pauvre d’Afrique australe pour protester contre la corruption, les premières manifestations antigouvernementales depuis 2011.

 

 

Source : africa1.com

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