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Culture: Bientôt un monument de grande signification pour la ville de Koulikoro_

Meguetan INFOS

Plus de 13 millions de F CFA c’est le coût de la réalisation d’un monument à Koulikoro dédié à la sirène ou le FARO dont les travaux ont démarré la semaine passée. Ce monument qui est érigé entre les quartiers de Souban et Kayo vise à valoriser les activités socioéconomiques de la ville de Koulikoro liées au fleuve Niger notamment l’extraction de sable et gravier. Le projet est une initiative financée par un couple suisse installé à Koulikoro qui fait un cadeau à la localité pour célébrer les 10 ans de vie dans la cité du Meguetan. 

La face de la sirène

Le visage de la ville de Koulikoro change en constance depuis un certain temps. Ce changement se renforce davantage avec un monument qui est en construction dans la liaison entre les quartiers de Souban et de Kayo, des zones essentiellement lacustres dans la commune urbaine de Koulikoro. Cependant, c’est à l’initiative du couple Suisse installé dans la ville de Koulikoro depuis plus de 10 ans qui a eu l’heureuse initiative de bien vouloir faire un cadeau à la ville de Koulikoro en lui offrant un ce monument. C’est après délibération de la mairie de Koulikoro, que le projet de réalisation de l’édifice a été lancé. C’est l’artiste député, l’entreprise du professeur Mamadou Koumaré qui a été chargé de la réalisation de ce moment à l’avantage de la commune urbaine de Koulikoro.

C’est sur le rondpoint situé entre les 2 quartier sus cités que les travaux de réalisation sont levés. Bâti sur un espace d’un rayon de plus de 3 mètres, avec un stratum d’un mètre de texture remblayé en moellon et de béton.  La matière principale, la sirène est installée sur un escalade de pierre superposée entouré de plusieurs espèces d’animaux aquatiques (poissons, grenouilles, oiseaux, des lamantins…). 2 géants de l’eau, notamment l’hippopotame et le caïman servent d’agents de défense pour la sirène et les autres espèces disposés de part et d’autre. Les travaux qui ont démarrés, il y a 2 semaines, prendront un mois d’activités pour les 16 techniciens et d’ouvrier mobilisés.

Vue de dos de la sirène

Ce cadeau est un tremplin pour résoudre cette équation presqu’insoluble pour la ville de Koulikoro. Celle d’un  manque crucial de monument caractériel digne de ce nom pour toute une capitale régionale du Mali.

La sirène ou le Faro en langue nationale Bamanankan, est un génie protecteur de la vie dans l’eau et symbolise, la prospérité et le bonheur pour les populations lacustres au Mali et ailleurs en Afrique. La ville de Koulikoro qui manque de monument doit inscrire cet édifice dans le patrimoine culturel et touristique de la ville. L’édifice en effet doit être protégée contre le passage fréquent des camions bennes transportant sable et gravier qui constitue l’activité économique principale de la ville.

Rappelons que le couple suisse qui est à l’origine de la construction de ce monument a aussi œuvré dans la protection de l’environnement en mettant en place des dispositifs d’assainissement de la ville. Ce dispositif consistait à mettre les groupements de femmes en activités pour un balayage des rues de Koulikoro, particulièrement le quartier de Koulikoro Ba. Un geste qui devait faire effet domino auprès des autorités municipales pour une continuité.  Ce couple est aussi le promoteur de l’hôtel Nanagaléni dont les renommé dépassé la région de Koulikoro.

Selon les autorités municipales d’autres monuments symboliques suivront…

La rédaction.

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