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Moctar Ouane promet une révision de la Constitution

Le Premier ministre malien MoctarOuane a présenté vendredi son plan d’action devant le Conseil national de transition (CNT).

 

Près de six mois jour pour jour après le coup d’État du 18 août qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, la feuille de route du gouvernement était très attendue. Devant les fauteuils de velour rouge du Centre internationale de conférences de Bamako (CICB), le chef du gouvernement de la transition a décliné sa déclaration de politique générale face aux membres du CNT.

Renforcer les institutions

Un plan d’action en six axes qui s’étalera jusqu’à mars 2022 -date à laquelle devraient se tenir les prochaines élections- et qui appuie sur la nécessité de « réformes politiques et institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie, c’est-à-dire à renforcer la stabilité des institutions démocratiques et républicaines ».

S’il a largement été question du renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et du renforcement de la cohésion nationale à l’heure où le Mali fait face à une crise sécuritaire et des violences inter-communautaires sans précédent, le Premier ministre a fait de la bonne gouvernance l’un des principaux chevaux de bataille de son programme.

Lutte contre la corruption

« La lutte contre l’impunité et la corruption s’inscrit en droite ligne des préoccupations soulevées par le peuple malien […], elle pose les questions fondamentales relatives à l’amélioration de la gouvernance et à la mise en place d’institutions fortes et crédibles », a-t-il ainsi martelé en réponse aux accusations de corruption et de mauvaise gestion administratives longtemps soulevées par l’opposition et la société civile.

Révision constitutionnelle

Promettant une « rationalisation des dépenses de l’État » et des contrôles plus assidus sur la gestion des deniers publics, MoctarOuane a surtout fait valoir la nécessité d’une refonte de la loi fondamentale malienne, proposant l’adoption d’une nouvelle constitution « par voie référendaire ».

Maintes fois mise sur la table, la révision de la loi fondamentale malienne de 1992 est réclamée de longue date par les Maliens. Déjà en 2011, en 2017 et de nouveau en 2019, des projets de révision constitutionnelle avaient été entamés en vue d’un référendum avant d’être abandonnés face aux soubresauts politiques et sociaux.

Source: L’Informateur

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