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Politique : Le Premier ministre rencontre les partis politiques avant son PAGT devant le CNT

Le Premier ministre compte présenter son Plan d’Action du Gouvernement de Transition le 19 février 2021 devant les membres du Conseil national de transition (CNT) comme prévu par la Charte et les recommandations de la Cédéao. A cet effet, le chef du gouvernement de la Transition, Moctar Ouane a rencontré la classe politique le mercredi dernier au CICB. Les échanges ont porté sur les grands axes politiques et institutionnels.

A l’ouverture des travaux, le Premier ministre a rappelé que : « La Transition a achevé son architecture institutionnelle avec l’installation du Conseil national de la Transition (CNT), organe devant lequel je vais présenter, le 19 février 2021, le Plan d’Action du Gouvernement de la Transition (PAGT), conformément aux dispositions de la Charte de la Transition ». A cet effet, jugeant que la classe politique a un rôle de premier plan dans la promotion de la démocratie et une place centrale dans les réformes politiques et institutionnelles, il a tenu à rencontrer la classe politique afin d’enrichir ledit plan. A l’en croire, les réformes politiques et institutionnelles sont une nécessité. « Les textes qui nous gouvernent ont montré leur limite », a-t-il avancé avant de promettre que les échanges vont approfondir des interrogations et leur trouver des réponses. Personne ne sera laissé sur le quai, dit-il.

Pendant 4 heures d’horloges les responsables des partis politiques et le PM accompagné du ministre de l’Administration territoriale et le Ségal du ministère chargé de la Refondation de l’Etat, ont discuté des questions clés de la vie de la nation. Les reformes politiques, intentionnelles, les révisions de la loi électorale, la Constitution et autres. C’était une rencontre à huit clos entre la classe politique et le gouvernement.

Koureichy Cissé

Ils ont dit

Moctar Ouane Premier ministre : Nous saluons l’esprit dans lequel nous nous sommes retrouvés ici. Nous devons ensemble construire des compromis, des consensus très forts afin que la transition puisse réaliser toutes les reformes voulues par notre peuple. Jai pu constater l’engagement de tous à soutenir la transition. Une chose extrêmement important qu’il faut souligner et saluer. Le gouvernement mettra très rapidement un cadre de structure permettant daller dans ce sens à savoir le rassemblement des Maliens, la nécessité de réaliser des compromis et de faire avancer la transition.

Pr. Tiémoko Sangaré, président de l’Adema-PASJ : Pour certains, il est question d’aller à une nouvelle République. Une 4ème. Mais pour nous, tout cela, sont des mots à l’air. Nous au niveau de l’Adema-PASJ, nous pensons qu’il faut aller à une révision minima de la constitution. Il y a un certain nombre points qu’il faut arriver à travailler au niveau de la Constitution. Fondamentalement pour nous, ils ne sont qu’au nombre de 5. La création de la 2ème chambre du Parlement, la Cour des Comptes, le mode de scrutin proportionnel pour les députés, les délais entre le 1er et 2ème tour de la présidentielle et celui de l’organisation dune nouvelle Assemblée nation en cas de dissolution et d’un nouveau président en cas de vacance du poste de Président de la République.

Me Baber Gano, Secrétaire général du RPM : Les échanges ont été fructueux très fructueux. Le Premier ministre et le gouvernement n’avaient pas de propositions concrètes à faire, mais les partis politiques ont défini ce qu’ils attendent comme architecture institutionnelle de cette transition et surtout les élections générales. Il est quand même impérieux de rester dans les délais de la transition. Recenser les priorités des Maliens car tout ne peut pas être fait en cette transition. La proposition phare est l’organe unique pour l’organisation des élections avec la dissolution de la Commission nationale des élections(Céni).

Tiébilé Dramé, président du Parena : Une recherche de consensus et de dialogue. Le pays fait face à tellement de défis que sans concertation, sans dialogue, sans consensus, ce n’est pas possible de les aborder. Les réformes politiques institutionnelles son extrêmement importantes pour l’avenir institutionnel et la stabilité. Pour ce faire, il est important que les acteurs politiques et les autorités de la transition se parlent et instaurent un dialogue. Là, il y a un bon début. Nous avons besoin de stabilité pour pouvoir avancer. Pour tourner dos définitivement aux crises politiques et institutionnelles. C’est important d’installer des fondations solides à travers des reformes.

Modibo Sidibé, président Fare-Ankawili : Nous avons marqué ce qui nous semble les urgences du pays. Ce qui nous semble aux victimes, par rapport à la délinquance financière par rapport également à la relecture de l’Accord d’Alger. Nous demandons qu’il ait des assises nationales de la refondation. Pour effectivement travailler pour le Malikoura. Sil n’y a pas de transition à visée refondatrice, il serait difficile de déboucher sur le Malikoura.

propos recueillis par

K C

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