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Développement durable: Le projet de lutte contre l’insécurité alimentaire et de la malnutrition du programme Enabel, change positivement la vie des populations bénéficiaires dans la région de Koulikoro.

 

La lutte contre l’insécurité alimentaire est inscrite dans le programme du gouvernement malien et ses partenaires au développement. Dans la région de Koulikoro le cercle de Kolokani Banamba et Nara sont dans la visière du programme bilatérale de la coopération technique belge dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Plusieurs actions sont menées depuis l’installation du programme dans ces zone d’intervention. Ainsi s’est ténue le 04 Février 2021dans la capitale du Bélédougou (Kolokani) une réunion de cadrage des travaux de mise en œuvre des infrastructures hydrauliques dans 5 communes des 3 cercles d’intervention du projet de lutte contre l’insécurité alimentaire et de la malnutrition dans la région de Koulikoro (LCIANK). L’objectif de cette rencontre visait à partager avec les parties prenantes notamment les Collectivités, Services techniques, la Société civile, ONG de mise en œuvre, équipe de coordination et de gestion du LCIANK, des informations sur les travaux à réaliser en vue d’accorder une mise en cohérence des actions de la réalisation des maitrises d’ouvrage. En marge des travaux une visite de terrain a été effectuée dans le village de SOMO pour s’enquérir de l’évolution de la mise en œuvre des différentes composantes du projet LCIANK.

                                                                                              Vue de la réunion

C’était dans la salle de réunion du Projet LCIANK dans la ville de Kolokani. La rencontre était présidée par M. Jean Bayahaga, Intervention Manager du CEDI , en présence de M. Fidèle Dara expert sectoriel de la thématique du projet de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition, les élus communaux des zones d’intervention du projet, les entreprises, le bureau de contrôle SERHOS, les ONG de mise en œuvre, la Société civile, les services techniques et l’équipe de coordination  du LCIANK.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en cohérence des d’investissements avec la maitrise d’ouvrage communale. C’est un processus qui a commencé d’abord par l’identification des besoins en eau potable avec toutes les parties prenantes notamment les collectivités, les bénéficiaires finaux, les services techniques, les ONG, les entreprises. Il a permis d’identifier les besoins avec l’appui du service de l’hydraulique qui a fourni des données sur les forages existants. Ce qui a permis de conduire les différentes  études de faisabilités afin de procéder au lancement des marchés de travaux dans le cadre de leur réalisation.

La réunion de cadrage est une étape pour mettre en relation toutes les parties prenantes ( entreprises choisies pour les travaux, repartit en 03 lots , les maires, les services techniques, l’ONG Join For water / CESPEEDA et la coordination Enabel).

Toutes les parties prenantes s’accordent à se mettre  ensemble pour une exécution concertée des travaux sur le terrain. Ainsi, les maires assurent la maitrise d’ouvrage, le bureau SERHOS  assure le maitre d’œuvre, Enabel-PROTOS maitre d’œuvrage délégué, les services techniques assurent l’appui et les conseils.

                                      Siège du projet LCIANK Kolokani

Au cours de la rencontre, 2 contraintes ont été relevées. :

  • Premièrement 2 sites ont été emportées par les eaux d’inondation, ce qui va nécessiter un non seulement un déplacement des sites mais aussi la réalisation de nouveaux forages à équiper de PMH .
  • Deuxièmement, Il a été également constaté que les travaux des entreprises sont interdépendants des uns des autres.

Avant la fin des travaux de la réunion de cadrage, il a été retenu que les travaux pour toutes les entreprises et le bureau démarreront le 22 Février 2021.

En marge des travaux de la réunion de cadrage, le village de SOMO situé à environ 7 km de Kolokani sur la route de Bamako, a accueilli, une mission de la visite de terrain des partenaires du LCIANK. L’objectif de cette visite dans cette localité est de s’imprégner de l’évolution de la mise en œuvre des actions   du projet LCIANK dans un contexte multi acteurs et multidimensionnel. Il consistait sur un autre plan de toucher du doigt, les effets de la réalisation de ces actions sur la vie des bénéficiaires sur le terrain et le changement apporté dans la communauté.

En effet, le projet lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition LCIANK, est mise en œuvre dans un contexte multi acteurs et multidimensionnels où participent 5 ONG Belges et leurs partenaires nationaux et une institution de microfinance pour appuyer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les zones d’intervention du projet. Là-dessus chaque partenaire est spécialisé dans un domaine bien déterminé et qui adresse certaines activités au bénéfice des cibles du projet. C’est dans 24 villages des 5 communes où l’ensemble des partenaires interviennent dans ces localités afin que les actions soient plus immédiates et plus visibles auprès des cibles.

                                                   Vue de la visite de SOMO

 

La visite de terrain a consisté effectivement à percevoir la cohérence dans les interventions du projet à travers les différents volets notamment l’amélioration de la production agricole à travers les pratiques  agro écologique et aussi la gestion des banques de céréales, l’élevage avec les bénéficiaires ayant reçus des noyaux de caprins , de groupes solidaires bénéficiaires d’embouche,. Il faut ajouter également l’accès à  l’eau potable et aux infrastructure d’hygiène et assainissement par  la construction de dalles sans plats.

Une partie importante du projet concerne l’aspect lié à la protection sociale avec les mutuelles de santé pour un accès rapproché aux soins de santé. Il faut noter également la présence de l’IMF  notamment le CAECE DJIGISEME qui octroie les prêts à nos cibles afin de conduire les activités génératrices de revenus qui ont permis de donner une nouvelle dynamique dans le mode vie de la population bénéficiaire du projet.

                                                   La Banque de céréale de SOMO

Ainsi la visite a été une occasion d’échanger avec les populations bénéficiaires du projet. Ils ont manifesté leur bonnes  impressions sur l’ les effets du projet sur leur niveau de vie, avant l’intervention, son état actuel, mais aussi de formuler des recommandations. A cet effet 3 intervenants dont une femme, ont réagi au cours d’une causerie, par rapport aux effets  du projet. Ils ont exprimé leur satisfaction par rapport à la pertinence des actions du projet et l’amélioration apportée par ces interventions dans la vie de la population entre autres  l’amélioration des conditions de vie, la santé,  l’alimentation et particulièrement sur le statut  nutritionnel des enfants. Ils ont par ailleurs soutenu le rapport entre l’assainissement et la santé. Les intervenants ont en outres déclaré que l’inter- action  entre différents projets comme base de la réussite.  Les actions combinées avec la mutuelle et les bénéficiaires des noyaux de caprins ont été apprécié par les différents intervenants.

La mutuelle de Bélédougou

Il faut noter qu’en amont , une rencontre avec Fousséni Bathily, président de la mutuelle de santé de Kolokani ou Mutuelle de Bélébougou (BELMUT) a permis d’appréhender l’évolution de la mutuelle et son impact sur la vie de la population bénéficiaire dans le cercle de Kolokani. Cette structure de mutuelle a bénéficié de l’accompagnement du projet LCIANK_ Enabel à travers son partenaire de We Social Mouvments et la mutualité malienne (UTM). Selon le président de la BELMUT, l’accompagnement du programme Enabel a permis de  soutenir la mutuelle  avec le recrutement d’un  animateur gestionnaire équipé de matériel de travail dans le cadre de sa professionnalisation. Un programme d’animation a permis de vulgariser convenablement l’élan de la mutuelle de santé auprès d’un pan important de la population cible. En décembre 2020, la BELMUT capitalisé plus de 3500 adhérents et l’accès aux soins de santé des mutualistes à jour de cotisation a dépassé 10 millions de F CFA Selon toujours le président.

Nayté

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