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Sorties de l’Imam Dicko, du M5-Rfp, du Front de refus de l’application de l’accord d’Alger et des anciens députés : Va-t-on vers un front commun contre la transition ?

Au moment où les agitations syndicales se calment, le front politique est de nouveau en ébullition. La publication du Manifeste pour la refondation du Mali de l’iman Mahamoud Dicko, des conférences de presse musclées organisées par le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), les anciens députés de la 6ème législature et le meeting du Front de refus de l’application de l’Accord d’Alger sont les signes avant coureurs d’une nouvelle tension politique contre la transition.

Pour sa part, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) a, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, jeudi le 4 février, dénoncé les initiatives et démarches solitaires et les manœuvres subreptices mises en scène pour donner l’impression d’inclusivité, purement factice, du processus de relecture des textes électoraux engagé par la junte, et refuse que les forces sociopolitiques qui le composent soient réduites à jouer le rôle de faire-valoir et de caution de crédibilité à un tel jeu trouble.

Aussi, déclare-t-il solennellement se démarquer des dérives et insuffisances, et continuer à porter les justes et légitimes revendications du Peuple malien qu’il entend faire aboutir par tous les moyens légaux et démocratiques.

Quant aux anciens députés de la 6ème législature, ils ont, au cours d’une conférence de presse, demandé leur rétablissement dans leur droit. Par la même occasion, ils réclament la dissolution du Conseil national de transition (CNT) qui à leurs yeux ne reflète pas l’émanation du peuple malien.

Le Front du refus de l’application de l’accord d’Alger n’est pas resté en marge. Il a organisé un meeting populaire, samedi le 6 février, à la Bourse du travail. Les organisateurs demandent aux autorités de la transition de ne pas appliquer l’accord d’Alger comme elles souhaitent le faire.

Les partisans de Ras Bath, eux aussi, étaient dans la rue pour demander sa libération. Malheureusement, ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.

Au regard de cette situation, il est fort possible que les uns et les autres mettent de côté leurs rancœurs pour former un front commun contre les autorités de la transition qui cristallisent aujourd’hui des mécontentements.

Yoro SOW

Source: L’Inter de Bamako

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