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Accord d’Alger: *un front du refus se dessine *Une réunion préparatoire est prévue à la bourse du travail aujourd’hui

La fronde s’organise autour de l’Accord Pour la Paix issu du Processus d’Alger. C’est le moins qu’on puisse affirmer aujourd’hui ou des acteurs donnent de la voix pour se dresser contre le document. Ils sont responsables de partis politiques et organisations de la société civile malienne à dénoncer cet accord illégal et illégitime à leurs yeux.

A cet effet, des rencontres se dessinent pour une conduite à tenir face au constat sur le terrain. Ces acteurs soupçonnent les nouvelles autorités de la transition de vouloir s’inscrire dans une logique d’application intégrale dudit Accord. Dans une déclaration du parti Front africain pour le développement (FAD), on peut lire : Le bureau national du parti front africain pour le développement (FAD) a constaté avec stupéfaction, la signature par le ministre de l’Administration d’un arrêté en date du 31 décembre 2020, portant nomination des membres du Conseil Consultatif interrégional de la zone de développement des régions du nord. Le FAD s’insurge contre cette décision qui marque une fuite en avant dans la mise en œuvre de l’accord antinational issu du processus d’Alger. Le parti condamne sans réserve l’attitude aventurière du ministre de l’Administration et rappelle son opposition ferme à toute application de l’accord en l’état. Le parti, à en croire la vice-présidente, reste déterminé à empêcher l’application de l’accord antinational issu du processus d’Alger. Le front met en garde les autorités de la Transition contre toute tentative de passage en force.

« Le parti de la jeunesse militante appelle l’ensemble du peuple malien à rester vigilant et déterminé à défendre l’intégrité du territoire, l’unité nationale, ainsi que la forme unitaire de l’Etat du Mali » poursuit le communiqué qui circule depuis hier et qui porte la signature de Zeïnabou Maïga, vice-présidente.

Selon un autre communiqué qui émane d’autres acteurs de la société civile malienne, il est mentionné que la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger, version 2015, aboutira sans aucun doute à la dislocation de la République du Mali. Depuis le 16 décembre 2020, ces acteurs affirment constater avec regret que les autorités actuelles s’activent à la mise en œuvre intégrale de cet Accord illégal et illégitime. Ils précisent dans ce communiqué :

« Partant de ce constat nous avons décidé d’organiser une réunion patriotique au tour du refus de la mise en œuvre de cet Accord par la Transition. Cette réunion se tiendra aujourd’hui jeudi 28 janvier 2021 à la Bourse du Travail » indiquent les initiateurs

dont les principaux leaders sont : Ibrahima KEBE (Association Faso KANU) ; Mamedy Dioula Dramé (WATI SERA) et Abdoul Niang (Faso Ni Dambé). Les autorités actuelles ont donc du pain sur la planche, peut-on affirmer, au regard de la mobilisation en cours pour se dresser contre cet Accord conclu à Alger…

LAYA DIARRA

Source : Le Soir De Bamako

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