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Genre: L’ONG TOSTAN renforce les capacités des professionnels de la communication et de l’information de la région de Koulikoro sur les violences basées sur le genre.

Environs une cinquantaine de professionnels de la communication et de l’information de la région de Koulikoro ont pris part ce samedi 19/12/2020 à une session de formation sur les violences basées sur le genre. L’activité vise à sensibiliser les participants notamment les médias modernes et traditionnels sur les Violences Basées sur le genre dans le but de réduire les stéréotypes sexistes et contribuer à la prévention des Violences Basées sur le Genre à travers les médias. Il s’agit par ailleurs d’informer les hommes de média de la 2e région sur l’avant-projet de loi sur les VBG, mais également de faire comprendre les stéréotypes véhiculés par les médias à l’égard des femmes et des hommes dans le cadre des violences basée dans la région et au Mali de façon générale. Au temes de la formation des messages forts ont formulés sur les questions de genre/ de prévention des VBG. La session de formation est organisée par l’ONG TOSTAN avec l’appui du UNFPA.

                                        Photo de famille de la formation

La lutte contre les violences basées sur le genre est une préoccupation majeure de l’ONG TOSTAN qui intervient dans la région de Koulikoro depuis 2009. Sa vocation principale est de donner de la dignité humaine aux population dans ses zones d’intervention.  Dans la perspective de mieux renforcer les moyens de communication sur les violences basées sur le genre, la nécessité de renforcer les capacités et les connaissances des professionnels de la communication et de l’information s’impose avec acuité. C’est dans ce contexte qu’une session de formation a été organisée par TOSTAN à l’intention de ces professionnels dans le but d’assure une bonne connaissance dans le cadre de la communication sur le concept des VBG. Ce qui doit permettre à ceux-ci de contribuer largement à un éveil de conscience générale et assurer une bonne dynamique dans la lutte contre ces violences.

Ont pris part à la session, les journalistes et animateurs des médias des zones d’intervention du projet, notamment ceux des cercles de Banamba, Dioïla et Koulikoro. Plusieurs communications ont été présentées au cours de la session, notamment : le programme Spotlight+, l’approche droit humains de TOSTAN, l’avant-projet de loi contre sur les VBG et les médias au cœur de la promotion pour l’abandon des VBG.

Une méthode plus participative a été au centre de ces séances d’animation et qui ont permis aux participants d’assimiler convenablement les contenus de ces communications. Une dynamique qui a été visiblement illustrée par des partages d’expériences et autres formes de contribution par les uns et les autres. Les participants ont élargi à cet effet leurs curiosités en posant plusieurs questions d’éclaircissement relatives aux contenus des communications dont les réponses ont été murement édifiantes.

Les hommes de médias ont reconnu la grandeur et les milites de leurs responsabilités respectives dans la lutte contre les VBG,  partant de l’influence qu’ils peuvent exercer sur la conscience publique au sein de la population. A ce niveau, la méconnaissance du concept des VBG par les journalistes et les animateurs s’ingère comme un handicap sérieux dans la lutte contre les violences Basées sur le genre. La nécessité de renforcer les capacités et les connaissances des hommes de média devient une nécessité pressante. Il a été ainsi recommandé par les participants de multiplier les formations à l’endroit de ces hommes de média afin d’améliorer leurs connaissances sur le VBG en sorte que ceux-ci deviennent des acteurs   prépondérants dans la lutte contre les VBG.

Créée en 1991, l’organisation a pour mission de « donner aux communautés les moyens de développer et de réaliser leur vision de l’avenir et d’inspirer des mouvements à grande échelle conduisant à la dignité pour tous” en fournissant des programmes d’éducation non-formelle aux populations rurales et mal desservies dans plusieurs pays d’Afrique de l’Oouest. Elle emploie plus de 500 personnes et travaille pour encourager et promouvoir la participation communautaire aux projets relatifs à l’alphabétisation, la santé et l’hygiène, le bien-être des enfants, les droits humains et la démocratie, la durabilité environnementale et le renforcement économique.BG par les journalistes et les animateurs s’ingère comme handicap sérieux dans la lutte contre les violences Basées sur le genre. La nécessité de renforcer les capacités et les connaissances des hommes de média devient une nécessité pressante. Il a été ainsi recommandé de multiplier les formations à l’endroit de ces hommes de média afin d’améliorer leurs connaissances sur le VBG en sorte que ceux-ci deviennent des acteurs   prépondérants dans la lutte contre les VBG.

Amadou Traoré.

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