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Insécurité à Bamako : Un agent de la Société malienne de gardiennage et de surveillance dépossédé de sa moto par les bandits armés

L’insécurité dans la capitale malienne (Bamako) a atteint une proportion très inquiétante ; cette situation mérite l’attention des autorités maliennes. Il est quasiment difficile de passer 24 heures ou 48 heures sans voir ou entendre un cas de banditisme. Pour preuve, le dimanche 18 octobre 2020, aux environs de 6h30 minutes, un agent de la Société malienne de gardiennage et de surveillance (SOMAGES), MS dit Levieux, quittant son lieu de travail, a été dépossédé de sa moto, de son sac contenant ses objets de valeur, de son téléphone portable et de toutes ses pièces au quartier Quinzambougou de Bamako (commune II) par deux bandits armés.

«On m’a braqué ce matin. J’ai quitté le bureau aux environs de 6h 30 minutes et à quelques mètres du goudron, deux braqueurs m’ont arrêté. L’un était armé et a mis son pistolet sur moi. Avant de m’intimer l’ordre de descendre de la moto. Ils ne m’ont pas tiré mais ils ont emporté tout ce que j’avais : ma moto, mon téléphone portable, mes tenues dans le sac et toutes mes pièces », a narré la victime MS dit « Levieux », agent de la Société malienne de gardiennage et de surveillance (SOMAGES). Et ce n’est pas un cas isolé. Car, quelques jours plus tard, un braquage a eu lieu, le lundi 26 octobre 2020, en plein cœur de Bamako, à l’angle du Centre Aoua KEITA, non loin du Magic Ciné (ex-Babemba) de Bamako. Selon plusieurs sources, la victime, un homme, semble être suivie depuis la banque où il a fait un retrait de 10.000.000 FCFA. « Les braqueurs étaient au nombre de deux, dont l’un, cagoulé. Ils ont tiré sur la victime qui a reçu des balles au niveau de la cuisse. Les bandits, apprend-on, ont vite pris la fuite et n’ont pas pu être poursuivis. Quant à la victime, elle a été conduite dans les urgences au Gabriel Touré », révèle le quotidien malien « Le Pays ». Bien avant ces deux cas, un autre jeune avait été dépossédé de sa moto en plein jour au quartier Kalabancoro. A l’allure où vont les choses, les autorités maliennes doivent à tout prix y mettre un terme à ces cas de banditisme non seulement à Bamako, mais partout au Mali pour la sécurité des personnes et de leurs biens.

Aguibou Sogodogo

Source: Lerepublicainmali

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