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Pour coups mortels sur sa coépouse : Mariam Barry punie à 18 mois de geôle !

Ainsi, suite à une dispute, Mariam Barry a donné un coup fort de pilon à son coépouse qui succomba par la suite à ses blessures le 26 mars 2019. Et le mardi 6 octobre 2020, elle était à la barre de la Cour d’Assises où elle a pris 18 mois d’emprisonnement ferme qui a purgé depuis 3 septembre dernier.

La querelle entre les coépouses n’a pas commencé aujourd’hui. Lors de ces querelles, certaines vont jusqu’à ôter la vie à leur coépouse souvent à cause d’une crise de jalousie et l’iniquité du mari entre les épouses.

Donc, la polygamie faisait partie de nos us et coutumes. Mais rares sont les femmes qui arrivent à l’accepter. Surtout de partager leur homme (mari) avec une ou d’autres femmes. Tel a été le cas de Mariam Barry : accusée de coups mortels commis sur sa coépouse.

Mariée et mère de trois enfants, Mariam Barry et Dicko Barry étaient des coépouses vivant sous le même toit à San Médine. Le 23 mars 2019, une chamaille fut déclenchée entre elles au sujet de leurs enfants. A cette occasion, l’accusée se munit soudainement d’un petit pilon pour donner un violent coup à Dicko au niveau de la tête avant de s’éclipser. Dans un état agonisant, Dicko fut immédiatement transportée au Centre de Santé de Référence de San par les soins du Service local de la Protection Civile, alerté par les voisins, ensuite à l’hôpital Régional de Ségou.

Vu le coup fort du pilon, Dicko n’a pas pu survivre et a rendu l’âme le 26 mars 2019 au même hôpital. Quant à la criminelle Mariam, elle a été entre temps dénichée par la Police et soumise à une enquête préliminaire au cours de laquelle, elle reconnut les faits sans ambages, comme ce sera le cas aux étapes subséquentes de la procédure.

Néanmoins, elle n’a pas cessé de soutenir que son intention n’était nullement de provoquer la mort de sa coépouse. Trop tard !

A la barre le mardi 6 octobre dernier, Mariam était animée de plein de regret au regard de son comportement qui lui a valu  l’incarcération depuis le 27 mars 2019. Elle n’a arrêté de demander la clémence de la Cour. En plus d’elle, son avocat aussi s’est battu pour lui chercher une libération. Mais en quelque sorte cela a porté fruit, puisqu’elle a été condamnée à 18 mois d’emprisonnement ferme dont elle a purgé depuis le 3 septembre dernier.

Ainsi, la polygamie n’est pas terrible jusqu’à ce qu’on ôte la vie à son coépouse. Il y a un dicton de chez nous qui dit ça : « Si on ne parvient pas être sœur de sang dans la vie, on partage le même mari ».

Par Mariam SISSOKO

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