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Le JNIM qui rit, l’EIGS qui pleure

Depuis que les combattants d’Abou Walid al-Sahraoui cherchent à s’implanter durablement dans le Gourma et le Macina, Iyad Ag Ghali et amadou Kouffa n’ont eu de cesse que de vouloir les repousser de ce territoire sous la coupe du JNIM. La concurrence est rude entre ces deux groupes terroristes, à la conquête de toujours plus d’espaces pour faire régner la terreur.

Les cadres de l’EIGS doivent désormais être très agacés des négociations qui ont abouti ces derniers jours à la libération de plus de deux cents djihadistes du JNIM. Maintenant relâchés, ces terroristes vont venir grossir les rangs de la Katibat Macina, ce qui a de quoi inquiéter Abou Walid al-Sahraoui. Il faut dire qu’il est plus fort en propagande qu’en courage, lui qui attaque les populations désarmées, assassine des humanitaires venus aider les plus démunis et tue des soldats au repos, qui ne font que leur devoir. Face à lui, il a trouvé un adversaire voyou à sa mesure, le JNIM, contre lequel il tente d’abattre ses dernières cartes.

Doit-on se réjouir pour autant ? Certes non, puisque la population civile et toutes les communautés souffrent du terrorisme, puisqu’aussi nos valeureux FAMa payent toujours le prix du sang. Mais que les démons se battent entre eux, personne ne s’en plaindra ! C’est d’ailleurs dans leur nature et ces luttes intestines finiront par les détruire… Certains auront peut-être le bon réflexe de renoncer avant qu’il ne soit trop tard. Ces deux cents djihadistes relâchés, malgré tout le mal commis, bénéficient finalement d’une deuxième chance… Espérons qu’ils sauront la saisir.

Ibrahim Keïta

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