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Après plusieurs mois de captivité, Soumaïla Cissé retrouve les siens.

Enlevé le 25 mars dernier à Saraféré dans le cercle de Niafounké, alors qu’il était en campagne pour le premier tour des législatives du 29 mars, Soumaïla Cissé ancien chef de file de l’opposition malienne a recouvré la liberté et remercié tous ceux qui ont partagé leurs peines, lui et sa famille.

Depuis quelques jours, les nouvelles de la libération de Soumaïla Cissé non moins président de l’URD et celle d’un autre otage s’étaient rependues sur les réseaux sociaux et les autres médias classiques. L’ampleur de la rumeur a même conduit certains fans de l’ex-député à l’aéroport la nuit du mercredi pour l’accueillir.

Mais finalement, c’est par les voix les plus autorisées notamment celles des autorités maliennes de la transition, qu’on a eu les nouvelles de la libération de l’honorable Soumaïla Cissé, l’otage franco-suisse en captivité depuis 2016 et deux autres qui sont de nationalité italienne.

Dès que les supporteurs de Soumi Champion, comme ils l’appellent, ont pris connaissance de l’information, certains se sont réunis devant son domicile alors que les plus impatients ont décidé d’aller jusqu’à l’aéroport où, ils ont été accueillis à leur descente de l’avion militaire qui les a ramené de Tessalit.

De l’aéroport, la délégation s’est d’abord rendue à Koulouba, au palais présidentiel. Ensuite le véhicule qui transportait Soumaïla s’est dirigé à son domicile à Badalabougou où l’attendait une énorme foule en liesse qui exprimait sa joie en dansant et chantant au rythme de tambours apportés pour l’occasion.

À son arrivée, c’était la joie à son domicile « Soumi Champion accompagné d’acclamation qui l’accueilli ». Après s’être tenu debout le toit de son véhicule pour saluer cette foule immense à sa porte, il est rentré chez lui avant de revenir au balcon avec toute sa famille saluer une fois de plus les personnes massées à la porte.

Pour sa première déclaration, il a indiqué qu’il est en bonne santé. Même, s’il reconnait que sa condition de détention était difficile non pas à cause de la maltraitance de ceux qui le détenaient mais à cause de la condition climatique difficile dans la zone. Il a ensuite salué tous ceux qui ont œuvré pour que cette libération soit faite: la presse, les autorités maliennes et leurs partenaires de la sous-région et d’ailleurs. Il a fait une mention spéciale au peuple malien, qui, dit-il, à travers des actions de manifestations et autres lui prouvait que les maliens ne l’ont pas oublié.

Tout en faisant part de sa pensée envers ceux qui ont perdu leurs vies et ceux qui sont encore en captivité qui n’ont pas eu la même chance qu’eux, il a appelé toutes les personnes ayant partagé leur peine. Car, dit-il, cette liberté est la leur et qu’être libre est un privilège.

S.Guindo, Stagiaire Malijet.com

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