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Vente de masques devant certains services publics : Un business lucratif

Avec la crise sanitaire due à la pandémie du COVID-19, un vrai business lucratif a vu le jour. A Bamako, la vente de certains kits de protection tels que le gel hydroalcoolique, les gants et les masques. De ce business, le masque occupe une place de choix. Il fait le bonheur des jeunes vendeurs. Aujourd’hui, utilisés comme l’un des moyens de protection contre le coronavirus, les cache-nez se vendent entre 200 francs CFA et 500FCFA.

Ce business fait aussi le bonheur des tailleurs. La conséquence de cette affaire, l’affluence est moins grande dans les ateliers de couture.

Dans le commerce, les maillons les plus touchés par la pandémie concernent le secteur informel, notamment celui de la vente des produits frais, le commerce de détail, le commerce de demi-gros, les exportations et les importations dans les proportions respectives de 96%, 84%, 77%, 43% et 40%, contrairement à la vente des masques.

Dans l’industrie, les secteurs d’activités les plus touchées par la crise de la COVID-19 sont respectivement l’agro-industrie (77%), le BTP et la construction immobilière (72%), les mines (62%), l’industrie manufacturière (61%), l’industrie du pétrole (60%). Ce secteur subit les effets de la rupture ou la perturbation des circuits d’approvisionnement en matières premières, de la diminution des volumes importés des matières premières, de la mise en hibernation de certains marchés publics, des mesures de restrictions sur les regroupements de personnels et des investissements dans les équipements de protection. Le secteur de l’artisanat a aussi été impacté, la fermeture des frontières ayant entraîné l’absence d’activités touristiques. Il faut toutefois noter que la crise de la COVID-19 a aussi été l’occasion pour certains maillons du secteur de l’artisanat d’apporter un appui essentiel à la lutte contre la pandémie dans les différents pays. En effet, la crise de la COVID-19 a permis de constater que certains produits importés tels que les masques, les gels hydroalcooliquespouvaient être fabriqués localement.

Mahamadou YATTARA

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