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Aminatou Haidar quitte le navire qui tangue de la CODESA.

Le Sirocco, ce terrible vent saharien, est en passe de balayer les polisariens installés à Tindouf, ville du Sud-Ouest algérien où se trouvent les camps des séquestrés sahraouis marocains depuis plus de 50 ans.

Le départ de ce vent d’Est ravageur a été donné, le 02 septembre 2020, par la « poule aux œufs d’or » du polisario, Aminatou Haidar en personne, qui annonçe son retrait de la soi-disant présidence du soi-disant Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme (CODESA), paraphant du coup l’auto-dissolution de ce collectif engrangeur de pétrodollars et de voyages à l’étranger aux frais de la princesse, que sont les autorités algériennes et autres organisations étrangères à leur solde.

Cette atmosphère corruptrice n’est que la résultante de la flagrante division des membres du pseudo-bureau exécutif de la CODESA sur le partage des dividendes de ce fonds de commerce très lucratif, mais aussi d’un mouvement d’insurrection contre des dirigeants polisariens qui leur ont interdit de rencontrer à Tindouf une délégation de l’ONG Human Rights Watch.

Cette ambiance délétère a été accentuée par la réduction de l’aide extérieure et la baisse de la rente des pétrodollars suite à la grave crise économique que traverse l’Algérie.

Le comble, c’est que le collectif en question a continué à publier des communiqués et des rapports, voire à prendre des décisions de représentation dans des fora mondiaux, alors que ses membres ne se sont pas réunis depuis deux ans.

Cette opération de sabordage a pour ultime objectif de larguer Ali Salem Tamek de la CODESA, le privant, de fait, d’une belle tribune politique et de transmettre des messages destinés au polisarien Brahim Ghali.

A noter que, depuis sa désignation en tant que soi-disant chef du polisario, en juillet 2016, Ghali a tenu à marginaliser Aminatou Haidar, lui préférant Ali Salem Tamek.

C’est en effet lui qui avait présidé la délégation de la CODESA ayant rencontré Horst Köhler, l’ancien Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, le 30 juin 2018 à Laayoune ; un camouflet pour Aminatou Haidar qui était pourtant présente dans la capitale de la région marocaine.

L’autodissolution de la CODESA constitue un signal de plus qui renseigne sur les luttes de pouvoir au sein de la direction du polisario et sur la perte d’influence de Brahim Ghali.

Marginalisée depuis la mort de Mohamed Abdelaziz, Aminatou Haidar, en sa qualité de mangeuse à tous les râteliers, vient de faire le pari de la fin de règne de Brahim Ghali, l’allié indéfectible des généraux algériens, et, par ailleurs, recherché pour viol par les autorités judiciaires et policières espagnoles.

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