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Mise en application de l’article 39: Le CNSP explique aux syndicats les difficultés fiancières

Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a rencontré lundi dernier le Collectif des enseignants au Camp Soundiata Kéita à Kati au sujet de la crise scolaire interminable. Après la première rencontre, cette deuxième s’est faite avec l’assistance des conseillers techniques. Au cours de celle-ci, le CNSP, face à la contrainte financière, a présenté deux nouvelles propositions aux enseignants. Ceux-ci, à leur tour, ont demandé du temps pour consulter leur base.

Au temps fort de la crise, le Président IBK, lors d’un deuxième discours à la Nation, a annoncé la fin de la crise scolaire par la mise en application de l’Article 39 durant ce mois de septembre. Une décision qui, malgré la continuité de l’état, a du mal à passer. La junte militaire appuyée par les techniciens du ministère de l’Économie et des finances a estimé lundi 31 août 2020 que ce délai était intenable.

En effet, après une première rencontre le vendredi dernier à Kati, les nouvelles autorités du pays et les syndicats des enseignants ont eu une deuxième rencontre pour statuer sur la crise scolaire et particulièrement, la mise en application de l’Article 39. À l’ordre du jour, l’application de l’Article 39 portant statut du personnel enseignant. L’inexécution de cet article a mis les enseignants et les autorités dos à dos depuis deux ans.

Pour l’occasion, étaient présents aux négociations, l’ensemble des responsables syndicaux des ordres d’enseignement concernés, des cadres des ministères de l’Éducation Nationale, de l’Économie et des finances et ceux du trésor public. En outre, il y avait également la Commission de conciliation nationale, les représentants de l’Association des parents d’élèves et la Commission ‘’Une école apaisée et performante’’. Côté CNSP : le colonel Assimi Goïta, colonel Sadio Camara et Souleymane Sangaré.

Dans ses propos, le président du CNSP, Assimi Goïta a remercié les enseignants et les responsables des ministères en charge de la question pour les efforts entrepris dans le cadre de la gestion de cette crise. Il a fait savoir que

« cette rencontre n’était pas une nouvelle négociation qui commence, encore moins une quelconque volonté de remettre en cause un acquis syndical. Toutefois, la situation du pays est préoccupante au point qu’il serait difficile de faire face immédiatement à l’ensemble des revendications ».
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