Si dans la foulé des manifestations de ce 18 Août, qui ont occasionné la chute de l’ancien président IBK , il n’a déploré d’effusion de sang, il faut cependant signaler que les tirs de sommation en série ont causé des dégâts collatéraux à plusieurs niveaux. C’est le cas d’un jeune de Bamako Coura répondant au nom salif Kouréchi, âgé environs une vingtaine d’année.
Selon les informations de sa famille, étant couché à la maison sur le plat ventre, une balle qui aurait traversé le plafond en taule et se loger dans la partie supérieure de son dos. Pris de panique, car il perdait énormément de sang, il a été immédiatement évacué par les membres de sa famille vers l’hôpital Gabriel Touré. La structure d’urgence de ce centre hospitalier aura renvoyé la victime vers l’hôpital du Mali pour manque de conditions appropriées. Depuis la victime serait sous traitement en attendant une intervention prévue le mardi et mercredi pour extraire la balle. Nos informations en provenance de l’hôpital du Mali, nous soulignent que ce jeune ne serait pas le seul à attraper une balle ce jour-là. Une femme du quartier Mali aurait-elle subi le même sort lors des manifestations. Elle serait dans les mêmes conditions d’attente pour une intervention chirurgicale afin de sauver sa vie.
Rappelons que toutes les prises en charge sont portées par l’hôpital du Mali. Il serait important que les autorités actuelles se rendent compte de cette évidence. Car, si officiellement il est rapporté que les événements du 18 Août n’ont pas enregistré de pertes en vie humaine ni de blessés par les faits manifestes, il importe de signaler que les victimes collatérales en ont été occasionnées. Ces victimes ont droit à une assistance et de soutien des autorités en place. Il serait important pour les nouveaux hommes forts du moment d’en tenir compte.
Nayté
