Le creuset de la crise sociopolitique malienne a donné un enseignement à toutes les entités dans tous les secteurs. Des enseignements qui instruisent le caractère de la mauvaise gouvernance dans laquelle tout fonctionne au Mali et qui a fait de tous les maliens des esclaves de la corruption et de la sauvegarde du gain personne, entendu par-là « La TAGNINICRATIE ». Le régime du partage de gâteau des ressources de l’état à des profits personnels.
Terrible comme cela est, la politique de l’autruche devient l’arme de protection de tous. Car ce sont « les autres qui doivent changer, et non moi ». La prospérité de cet esprit a fait que de nos jours tout le monde est voleurs et s’aspire à la corruption en toute vacance en pensant que les autres vont faire le changement. Cet esclavage mental auquel nous sommes astreints de nos jours, résume tout le malheur du Mali. La dépravation de nos mœurs, le renoncement à la dignité, à la fuite de la probité, de la loyauté envers la nation; sont essentiellement à l’origine de ce déficit d’intégrité. Un déficit dont les maliens ont font d’une légalité, c’est-à-dire le bond vers la dérive générale. Plus rien n’appartient aux maliens comme valeur morale de conscience.
ESCLAVES, NOUS SOMMES.
“L’argent ne représente qu’une nouvelle forme d’esclavage impersonnel à la place de l’ancien esclavage personnel. ” Donc ceci étant, la frénésie avec laquelle, nous courrons derrière l’argent au Mali, il y aura aucune limite dans l’alourdissement de cette déconfiture de notre société. Car pour affranchir l’esclave de son esclavage, il faudrait qu’il prenne conscience de sa situation de sous homme pour qu’il réveille lui-même et réclamer sa liberté. Mais au Mali, nous sommes fiers de notre traitement esclavagiste et s’en contenir est signe de gloire. L’argent a fragmenté la société dans les profondeurs de ses capillaires les plus infimes tant la corruption s’en est gangrenée.
LA DECORRUPTION POUR BRISER LA CHAÎNE DE L’ESCLAVAGE:
Affranchir le peuple malien aujourd’hui, revient à un éveil de conscience générale par rapport à faiblesse et de bassesse qui marque notre vie sociale. « Le plus libre de tous les hommes est celui qui peut-être libre dans l’esclavage même ». C’est dans ce registre que le malien est incrusté de nos jours. L’introduction d’une éducation morale dans la généralité et le retour à certaines de nos valeurs sociétales, seront des centres d’action pour le rétablissement de l’ordre de la nation et briser la chaîne de l’esclavage mentale au Mali.
Lutter contre la corruption, en renonçant la corruption et à corruptibilité en sont les seules alternatives. Un pan qui prendra une trentaine d’années et l’évocation d’une véritable révolution mentale et d’une réelle politique anti corruption.
Soyons dans l’action.
Nayté
