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Soumeylou Boubèye Maïga à propos de la sécurisation du scrutin présidentiel : «Nous avons mis en place des mécanismes qui permettent de faire face à tous les cas de figure possibles»

Dans la matinée d’hier, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, accompagné de ses proches collaborateurs, s’est rendu successivement au ministère de la Sécurité et de la Protection et celui de la Défense et des Anciens combattants. En ces lieux, il a pu apprécier la qualité du dispositif mis en place pour la couverture sécuritaire des élections et encourager les Forces de défense et de sécurité à maintenir le cap.

«Je me rends compte que ça va, pour le moment. Nous avons mis en place des mécanismes qui permettent de faire face à tous les cas de figure possibles», s’est-il réjoui, au terme de cette visite qui a débuté avec l’étape du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Organe compétent en la matière, ce département coordonne, à travers son ministre, toutes les opérations.

Le général Salif Traoré est, en effet, le président de la commission sécurité (des élections de 2018) dont plusieurs membres étaient présents à la rencontre avec le chef du gouvernement. Soumeylou Boubèye Maïga a eu notamment droit à une présentation sur le cadre général de la couverture sécuritaire de l’élection présidentielle.

Après cette séance, qui s’est déroulée à huis clos, le Premier ministre s’est rendu au Centre opérationnel inter armes, dans l’enceinte du ministère de la Défense et des Anciens combattants.

Outre le ministre Tiéna Coulibaly, le chef d’état-major général des Armées, M’Bemba Moussa Keïta et plusieurs hauts gradés étaient présents. Rien n’a filtré de cette rencontre.

Face à la presse, Soumeylou Boubèye Maïga s’est dit rassuré par les mécanismes mis en place pour la sécurisation des élections qui, selon lui, «constituent un défi majeur au plan sécuritaire». «Ce dispositif fonctionne en réalité depuis le mois de juin, avec l’arrivée des cartes d’électeur biométriques», a-t-il précisé, avant de faire remarquer que «nous avons déjà à faire face à des menaces structurelles sur lesquelles pourraient se greffer des incidents d’opportunité».

Le chef du gouvernement a salué le fait que nos Forces de sécurité soient parvenues à répondre aux besoins exprimés par certains candidats et missions d’observation pour leur sécurisation. Le prochain défi est assurément la sécurisation du scrutin. «On aura, dit-il, à sécuriser 12.925 centres de vote. Ça donne une idée des moyens humains et matériels à déployer». Cependant, Soumeylou Boubèye Maïga se veut confiant : « Nous sommes en capacité de faire face à un éventail assez large de cas de figure possibles». Il a, par ailleurs, expliqué que les effectifs mobilisés seront déployés en fonction de «l’intérêt militaire et de l’évaluation qui sera faite dans les différentes zones ». «En tout cas», a-t-il promis, «les moyens conséquents seront déployés pour pouvoir assurer la sécurité des personnes et du processus électoral».

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