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Engrais chimique ou organique : un choix difficile pour les paysans

Pour pouvoir faire de bonnes récoltes, les paysans utilisent de plus en plus de produits chimiques, entre fertilisants, engrais, herbicide etc. Les doses appliquées ne sont pas toujours conformes aux normes prescrites, les exposant ainsi, par leurs manipulateurs, à certains dangers.

Par ailleurs, nous avons des paysans qui mélangent engrais organique et chimique dans le seul but de faire plus de profit.

En réalité, nombreux sont ces producteurs qui pensent que l’usage de ces produits est indispensable pour une bonne récolte. Et tous savent que ces produits sont de véritables dangers pour l’environnement, pour son utilisateur et même pour le consommateur.

Ils font donc recours à l’engrais organique pour ne pas abuser du chimique et avoir un bon rendement. Voilà pourquoi, les paysans mélangent les deux variétés d’engrais pour être plus rentable.

«J’ai compris que les engrais chimiques me coûtaient très chers et leur usage demande une grande dextérité, car ces produits chimiques ont des graves conséquences, malgré les dispositions prises pendant l’utilisation. Il est vrai qu’ils sont indispensables pour lutter contre les insectes et les maladies. Nous les utilisons avec un dosage. Mais nous associons aussi les engrais organiques qui nous sont d’une grande aide», déclare Bakary Kané, un cultivateur à Fana

L’approvisionnement en engrais organique qu’ils utilisent comme complément des engrais chimiques est moins cher et facile à trouver sur le marché.

« Nous nous approvisionnons chez les éleveurs. Nous faisons le stock pendant l’été et quand l’hivernage vient, nous avons ce dont nous avons besoin pour la saison», dira-t-il.

Cependant, il se trouve que ces paysans sont confrontés à d’autres problèmes qui entravent leur plein épanouissement. Il s’agit entre autres de l’absence de moyens de conservation et de transformation de certaines productions, la rareté de la main-d’œuvre due surtout à l’immigration et à l’exode rural, ainsi que les difficultés d’approvisionnement en intrants, etc.

ADAM DIALLO

Source: Bamakonews

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