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La tonalité politique de la 70e Berlinale

« Hillary », série de Nanette Burstein sur Hillary Clinton, présentée en avant-première à la Berlinale 2020 dans le cadre de la Berlinale Special. © Clinton Foundation
Texte par :
Sophie Torlotin
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À la 70e Berlinale, dix-huit films sont en compétition pour le prestigieux Ours d’or, qui sera décerné samedi 29 février. En tout, plus de 320 films ou séries du monde entier sont projetés, avec souvent une tonalité politique. C’est dans l’ADN de cette manifestation, créée en 1951 par les Occidentaux à Berlin Ouest, en pleine guerre froide.

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Carlo Chatrian, le tout nouveau directeur artistique de la Berlinale, le reconnait : « C’est vrai, la Berlinale est un festival plus politique. Cela fait partie de son histoire et de l’histoire de Berlin. »

Ce lundi, Carlo Chatrian accueille Hillary Clinton, la candidate démocrate malheureuse à la présidentielle américaine de 2016. « C’est une des stars, parce que c’est une personne que tout le monde connaît. Elle aussi, elle ne représente pas seulement une partie de l’histoire politique des États-Unis, mais aussi quelque chose qui est plus large : le rôle des femmes dans nos sociétés. »

Hillary Clinton accompagne la présentation de Hillary, une série documentaire qui lui est consacrée et qui est projetée en avant-première à la Berlinale.

Autre geste fort du festival : inviter des réalisateurs réprouvés dans leur pays : l’Ukrainien Oleg Sentsov dont le dernier long métrage, Numbers, créé pendant ses cinq ans de détention en Russie, est montré hors compétition. Et aussi l’Iranien Mohammad Rasoulof. Condamné à deux ans d’interdiction de sortie du territoire, il ne peut venir présenter en personne There Is No Evil, son nouveau long métrage en lice pour l’Ours d’or.

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