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Mali: le Premier ministre achève une visite de 2 jours dans la région de Mopti

Le Premier ministre malien Boubou Cissé s’est rendu ce week-end dans le territoire de Mopti, dans le centre du Mali (image d’illustration) MARCO LONGARI / AFP
Texte par :
RFI
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Après l’attaque de la localité de Ogossagou survenue à la mi-février, le Premier ministre malien Boubou Cissé s’est rendu samedi et dimanche au centre du Mali. Il a fait étape à Ogossagou où de nombreux civils avaient été tués lors de l’attaque attribuée à des hommes armés le 14 février et a visité d’autres localités du centre avant son retour dimanche à Bamako.

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Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel

Même s’ils ont été présentés comme assurant l’intérim des titulaires absents, la présence deux officiers supérieurs à Mopti, lors de la visite du Premier ministre n’est pas passée inaperçue : celle du commandant du théâtre des opérations au centre (région de Mopti), un colonel-major. Et le celle du commandant de la zone militaire de la même région.

Le Premier ministre Boubou Cissé s’est rendu sur place pour mettre un peu d’ordre dans les rangs, ont commenté plusieurs personnes. Pour rappel, peu avant la dernière attaque du village de Ogossagou, des éléments des Forces de sécurité et de défense avaient abandonné leurs positions. Pour résumer la situation, certains n’avaient pas hésité à parler de dysfonctionnement au sein de la grande muette.

L’autre temps fort de la visite du chef du gouvernement malien, c’est lorsque sur des routes, notamment dans le village du nom de « Figo », il a ordonné le démantèlement rapide des barrages installé par le groupe armé Dan Na Ambassagou. Officiellement cette milice est dissoute, mais dans les faits, elle est toujours active sur le terrain.

Le Premier ministre préoccupé par la situation cherche des solutions. Reste à savoir si décision sera suivie d’effet dans les prochains jours. Surtout que l’état-major de la milice Dan Na Ambassagou a entre-temps publié un communiqué pour répondre : « nous prenons acte de la décision du Premier ministre, mais la seule condition qui nous ferait quitter les lieux serait la présence des FAMa ».

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