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Société : ONG Tostan célèbre la journée internationale de la lutte contre l’excision et la mutilation génitale féminine à Dioïla

 

Le taux de prévalence de l’excision dans la région de Koulikoro est de 60% pour les filles de 0 à 14 ans et de 91% pour les femmes de 15 à 49 ans. L’information a été révélé lors la commémoration de la journée internationale de tolérance Zéro à l’égard des Mutilation génitale féminine d’ici à 2030, ténu par l’ONG TOSTAN à Dioïla le 18/02/2020. Cette journée visait à informer et sensibiliser les communautés sur les conséquences de la pratique de l’excision. Cette journée a mobilisé les communautés des zones d’interventions de l’ONG TOSTAN, les partenaires au niveau local, les autorités et la presse.

 

Le Mali à l’instar de la communauté international a célébré la journée dédiée à la lutte contre l’excision et la mutilation génitale féminine le 6 février passé. Le thème retenu cette année   est ‘’tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines d’ici 2030 (MGF)’’. Au niveau National, le thème portait sur « investir dans les adolescents, filles et garçons à travers la formation et l’information, afin d’assurer l’atteinte des objectifs tolérances zéro aux MGF/E ».

Le cercle de Diola a servi le cadre pour ONG Tostan, pour  la commémoration  la journée internationale de lutte contre l’excision et la mutilation génitale féminine.

La rencontre était présidée par le  sous-préfet central du Dioila Mme Virgine Traoré. A ses  côtés,  étaient présents,  le représentant du coordinateur national de L’ONG Tostan Mr Badrissa Traoré, du représentant de la directrice régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille Mr Sanakè Traoré.  Ceux-ci  étaient accompagnés  respectivement des représentantes des services locaux  de Dioila et de Fana de ladite direction (DRPFEF). En plus de ces couches administratives il faut signaler aussi qu’une forte présence des autorités communales notamment les élus,  les autorités coutumières et religieuse du cercle Dioila ont répondu présent.

La journée a été marquée par des exposés en faveur de l’abandon de la pratique de l’excision et les autres pratiques néfastes, mais aussi par des skectchs, des chants et des pancartes pour manifester cette ferme volonté à inclure l’abandon total de ces pratiques.

Un exposé du  Dr Bakary Traoré,  médecin du Centre de Santé de  Référence de  Dioila sur les conséquences liées à la pratique de l’excision a été au cœur des travaux de la journée. Les conséquences  parmi nous avons: les douleurs chroniques lors des rapports sexuels, les infections, des accouchements difficiles provoquant souvent la mort de l’enfant, la stérilité et surtout la fistule obstétricale….  Le conférencier a ajouté  que la pratique de l’excision n’a pas de raison convaincante ni l’explication valable.

En effet, il faut signaler que TOSTAN a réalisé en 2019, des activités pour la promotion des humains, en collaboration avec les partenaires. Ces activités importantes ont permit d’atteindre des résultats importants parmi lesquels on note : 7677 participants dans 80 centres d’apprentissage dont 713 hommes adultes, 3140 femmes adultes, 3108 filles et 716 garçons. La diffusion organisée (adoption) a touché 6338 personnes dans les communautés d’apprentissage.

 

A rappeler que l’ONG Tostan a effectué également  plusieurs activités de sensibilisation à travers ses centres de formation allant dans le sens de la dénonciation des conséquences l’abandon de cette violence basée sur le genre. La  pratique remonte depuis l’installation humaine dans ces zones respectives.

Amadou Traoré

 

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